C’est en voiture, sur la côte ou dans ses collines arides, que ce concentré d’Amérique dévoile son vrai visage. Un doux mélange de décontraction et de sophistication. Let’s go !
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Santa Monica, la plage pour tous
C’est LA station balnéaire de la mégapole, aussi célèbre pour ses kilomètres de sable que pour ses sauveteurs en mer sexy, rendus célèbres par la série Alerte à Malibu. À Santa Monica, le vélo est roi. Les cafés Perry’s qui bordent le Pacifique louent des bicyclettes afin d’arpenter la piste cyclable de 30 km qui trace son chemin entre les palmiers, le long de la plage. De Malibu au nord à Marina Del Rey au sud, il faut savoir rouler sans se presser, s’arrêter pour humer l’atmosphère de cette Californie nonchalante. Le Santa Monica Pier, longue jetée en bois qui fend l’océan depuis 1909 et sur laquelle a été installée une fête foraine, fait le bonheur des familles. Aux hôtels et appartements familiaux succède le capharnaüm des maisons rafistolées et des lofts luxueux de Venice Beach. La California attitude y bat son plein ! Hippies et bobos se retrouvent sur l’Ocean Front Walk, le front de mer que se partagent boutiques décontractées et puces improvisées.
San Diego, une ville d’histoire(s)
On file droit vers le sud, sur la Pacific Coast Highway. Le long des 200 kilomètres qui séparent Los Angeles de San Diego, les plages défilent, spots dorés pour amateurs de glisse comme Huntington Beach, où serait né le surf il y a un siècle. Malgré ses 1,3 million d’habitants, la plus ancienne ville californienne (fondée en 1769 !) ouvre une délicieuse parenthèse artistique. Concentré de maisons en adobe ripolinées, le secteur d’Old Town évoque son passé mexicain. Oubliez vos préjugés, on ne mange pas que des hamburgers en Californie ! À condition d’y mettre le prix (environ 45 €), vous pourrez savourer d’excellents plats mexicains ou une cuisine bio 100 % locale.
Les racines de San Diego s’épanouissent également dans Balboa Park. Éparpillés au milieu des palmiers et jacarandas, les monuments baroques ou de style colonial hérités des grandes expositions du XXe siècle ont été transformés en musées : des arts, des sciences, de l’automobile… Notre préféré ? Le musée de l’aviation et sa centaine de vieux coucous légendaires.
Pleins feux sur Palm Springs
Telle une starlette, Palm Springs fascine autant qu’elle énerve. Cernée par d’arides montagnes, la mythique cité du comté de Riverside déroule ses interminables avenues et ses riches demeures aux pelouses manucurées. Pour rester dans le ton, il faut donc lever le pied et se la couler douce au bord d’une piscine. Car en été, il fait plus de 40°C ! À moins de s’engouffrer dans une voiture climatisée, mieux vaut privilégier le printemps ou l’automne pour découvrir ce qui constitue son principal intérêt : les centaines de villas construites dans les années 1950. Pour loger les stars qui ont fait la légende de Palm Springs – de Marlene Dietrich à Steve McQueen et même Line Renaud ! –, des architectes inventèrent le « modernisme du désert », des édifices horizontaux tout de béton, de verre et d’acier.
La carte éditée par l’office de tourisme local suffit à une découverte basique de ce patrimoine. Mais la balade « archi » prend tout son sens dans les pas d’un guide érudit, par exemple avec ceux de The Modern Tour.
Joshua Tree National Park, un désert sinon rien
S’il est moins connu que le Yosemite Park, le parc national de Joshua Tree, à une heure de Palm Springs, n’en vaut pas moins le détour. La State Route 62, la route nationale, plonge au cœur de la Californie. On traverse d’abord la vallée de Coachella et sa « forêt » de plus de 3 000 éoliennes, spectacle fantasmagorique qui anime le long ruban de goudron filant droit à l’horizon… Il faut s’acquitter d’un droit d’entrée (environ 18 € par véhicule) pour explorer ses 3 200 km2, soit trente fois la superficie de Paris ! Au programme : treks entre buissons et cactus, dans un paysage brut de blocs de granit érodés et de dunes de grès pétrifiées. Pas besoin d’être un sportif émérite, les plus courtes randonnées – sur des sentiers faciles et balisés – ne dépassent pas les 2 km. Tout juste faut-il respecter les élémentaires règles de prudence, en se couvrant la tête et en emportant des bouteilles d’eau. Avec un peu de chance, vous apercevrez quelques rats-kangourous, petits rongeurs peu farouches.
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