- La saison 2 de la comédie romantique policière Balthazar débarque ce jeudi à 21h sur TF1.
- Fin 2018, la série créée par Clothilde Jamin et Clélia Constantine avait été la nouvelle fiction française la plus suivie de la saison, avec 6,88 millions de fidèles par épisode (en direct et en replay).
- Hélène de Fougerolles fait équipe dans cette fiction avec Tomer Sisley, il joue Raphaël, un médecin légiste surdoué et arrogant, elle joue Hélène, une commandante de police assez rigide.
- Si la série est assez convenue, le charme du duo fait encore des étincelles dans ce second volet.
Un duo qui a charmé de nombreux téléspectateurs ! Le docteur Raphaël Balthazar et la capitaine de police Hélène Bach reprennent du service ce jeudi sur TF1. Fin 2018, Balthazar, la série créée par Clothilde Jamin et Clélia Constantine, avait été la nouvelle fiction française la plus suivie de la saison, avec 6,88 millions de fidèles par épisode (
en direct et en replay).
Tomer Sisley renfile la blouse du médecin légiste surdoué, un brin arrogant et hanté par son épouse décédée. De son côté
Hélène de Fougerolles reprend le blouson de cette mère de famille débordée, un brin caractérielle, pour dix nouveaux épisodes. Autopsie d’un succès annoncé.
L’analyse ADN
Le succès de la série repose sur la complicité du duo et la comédie romantique façon Clair de lune tissée entre les deux héros. « Il ne s’agit pas seulement d’un flic et d’un médecin légiste qui arrivent à résoudre des enquêtes, c’est avant tout un combat entre un chien et un chat qui se tournent autour et qui ont deux façons d’être tout à fait différentes, résume Hélène de Fougerolles. Tomer a une sorte d’assurance a priori alors qu’il est vulnérable et moi, j’ai cette vulnérabilité évidente, mais aussi une grande force… On a insufflé ça à nos personnages. »
Lors du final de la saison 1, Hélène Bach frappait à la porte de Balthazar, en larmes, après avoir appris l’infidélité de son mari. Que s’est-il passé entre eux et comment va évoluer leur relation durant la saison 2 ? « On s’amuse à pousser les curseurs », sourit Tomer Sisley. « En saison 1, il s’agissait d’attirance. En saison 2, il s’agit de sentiments. Hélène est une femme amoureuse. Mais rien n’est jamais simple », indique Hélène de Fougerolles. « Une voisine va apparaître dans la vie de mon personnage », poursuit l’acteur.
Des blessures graves
Lors du final de la saison 1, Balthazar apprenait que l’assassin de sa femme était toujours en liberté. L’enquête sur le meurtre de son épouse sera le fil rouge de cette saison 2. De quoi raviver des blessures profondes chez le médecin légiste. « Balthazar cache sa souffrance derrière un masque. Il tombe quand il se retrouve seul. Au cours de cette saison, il est plus dans l’introspection. On va explorer ses failles. Il va être rattrapé par les fantômes de son passé et va même s’interroger sur sa santé mentale. Il s’agit d’un homme qui parle à des personnes décédées, mais en réalité, il n’échange pas avec les morts, il se parle à lui-même. C’est son inconscient qui lui parle », commente Tomer Sisley.
Hélène Bach a appris en fin de saison 1 que son mari l’avait trompée. Une situation qu’elle va devoir surmonter. « Elle est très vulnérable en ce début de saison 2. Je suis contente de l’évolution de mon personnage. Elle me ressemble plus, elle est moins rigide, a plus de sensibilité et d’empathie », se réjouit Hélène de Fougerolles.
Certificat de succès
Comme en saison 1, l’action tient une place importante dans la série. « Vous allez me voir sauter du toit d’un immeuble, faire une arrivée en aéroglisseur et prendre les commandes d’un hélicoptère », se réjouit Tomer Sisley, casse-cou à la vie comme à l’écran.
Le pari le plus fou de cette saison ? L’acteur a décidé de réaliser un épisode, l’un des plus haletants de cette nouvelle salve, où Balthazar est entre la vie et la mort, à découvrir le 5 décembre. Une expérience agréable pour sa complice : « En tant que réalisateur, il était très à l’écoute des comédiens et de leurs besoins », souligne Hélène de Fougerolles. « J’ai adoré cette expérience. J’avais très envie de le faire, mais c’était compliqué d’être des deux côtés de la caméra. A la fin du tournage, j’étais exténué », confie Tomer Sisley. Pas question cependant pour l’acteur de se reposer sur ses lauriers : « Mon travail, c’est d’essayer d’améliorer ce qui existe déjà, je n’y pense pas », confie-t-il. Drôle, touchant et « pas désagréable à regarder torse nu », comme le souligne sa partenaire de jeu, le charme de Balthazar, c’est le certificat d’un succès annoncé.
Source: Lire L’Article Complet