"Aucune inhibition" : Tarek Boudali revient avec franchise sur ses débuts

Le sympathique acteur délaisse ses copains de La Bande à Fifi le temps de Menteur, une comédie délirante d’Olivier Baroux en salles depuis le 13 juillet.

Pourquoi Jérôme, le héros de Menteur, affabule-t-il autant ?

Tarek Boudali : Pour combler ses failles et ses faiblesses. Il s’invente tellement d’histoires que plus personne ne le croit, sauf lui-même. Il va parfois très loin lorsqu’il affirme avoir été maltraité par ses parents. Ce film m’a plu pour sa morale, ainsi que pour sa dimension fantastique, quand ses mensonges deviennent réalité.

Et vous, quel genre de menteur êtes-vous ?

Au pire, j’ai raconté à un prof que mon bus n’était pas passé afin d’éviter une punition. Mais rien de plus. Il m’arrive de taire la vérité afin de ne vexer personne, mais je ne mens jamais. J’ai horreur de ça. Mes parents m’ont inculqué le respect de l’autre. Mes proches m’apprécient pour ma franchise et mon honnêteté.

Et pour votre humour aussi ?

Peut-être, à eux de le dire. Depuis tout petit, je déteste voir les gens tristes, que ce soit ma mère, mes potes ou un inconnu. Alors je m’empresse de les faire rire, c’est plus fort que moi. Mon envie d’être comédien vient sans doute de là. En BTS de vente, j’adorais amuser la galerie. Je faisais des imitations d’animaux devant un amphi de 300 élèves. Je n’avais aucune inhibition.

C’est la première fois que vous tenez un rôle aussi important au cinéma sans La Bande à Fifi. Pas trop bizarre ?

Au début si, je manquais de repères. Mais je me suis vite adapté. Le film m’a aussi permis de jouer ma toute première scène d’émotion, un sacré challenge.

Menteur a été tourné à Nice. Envie d’y retourner pour les vacances ?

J’ai adoré l’énergie et les paysages de ce Los Angeles français. En revanche, je prends rarement des vacances. En tout cas, pas cet été ! En juillet, je finis de tourner Alibi.com 2, de Philippe Lacheau. Et en août, je prépare mon film 3 Jours max, la suite de 30 Jours max. Les prises de vues débutent en septembre. Il faudrait quand même que j’arrive à me dégager quatre ou cinq jours off… C’est pas gagné !

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