- Quatre frères se retrouvent pour honorer leur père défunt.
- « Au revoir le bonheur » célèbre la famille avec justesse et férocité.
- D’excellents acteurs québécois font la joie du spectateur.
« La famille est un ensemble de gens qui se défendent en bloc et s’attaquent en particulier. » Le cinéaste québecois Ken Scott a construit Au revoir le bonheur autour de cette citation de Diane de Beausacq, femme de lettres du XIXe siècle. Le réalisateur de Starbuck y présente quatre frères réunis pour les funérailles de leur père. Les choses tournent rapidement vinaigre entre eux surtout quand l’urne contenant les cendres du défunt est égarée par le cadet de la fratrie et que leur maison familiale a été louée à des touristes.
L’an passé, les excellents Antoine Bertrand, François Arnaud, Louis Morissette et Patrice Robitaille ont reçu un Prix d’Interprétation masculine choral et mérité au Festival de comédie l’Alpe d’Huez pour leurs prestations conjuguées. On trouve beaucoup de tendresse et d’humour dans leurs performances où les accents québécois chantent pour le plus grand plaisir du spectateur. Ken Scott s’y entend pour décrire les petits travers et autres manies des Canadiens.
« Au sein des dynamiques familiales, tout semble prendre rapidement des proportions démesurées, » explique-t-il dans le dossier de presse. C’est pour cela qu’on se sent rapidement en famille dans celle que présente le cinéaste. La moindre phrase tourne au psychodrame entre frères, femmes et enfant qui se connaissent suffisamment bien pour taper où ça fait mal. L’amour fraternel est mis à rude épreuve par des retrouvailles métamorphosées en règlements de compte intergénérationnels. Au revoir le bonheur célèbre la famille avec une justesse revigorante, entre amour et rivalités.
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