- La saison 17 de Pékin Express, sous-titrée « Le choix secret », est lancée jeudi 16 février à 21h10 sur M6.
- Du tournage, qui s’est déroulé en fin d’été en Bolivie, au Paraguay et au Brésil, la production a rapporté quelque 1.500 heures de rushes.
- Au montage, les choix sont souvent cornéliens. « C’est particulièrement difficile pour les premiers épisodes, avance l’animateur Stéphane Rotenberg. Là, il y a huit binômes, huit aventures incroyables, et il faut se demander sur lesquels mettre le focus. Cela nous oblige à quelques ellipses, parfois spectaculaires. »
Pékin Express avale les kilomètres. 10.000 sont au menu de la fiche de course de la dix-septième saison lancée ce jeudi, à 21h10, sur M6. Le périple mènera les candidats de la Bolivie au Brésil en passant par le Paraguay. Mais le jeu d’aventure est aussi un dévoreur de temps. « Il faut compter entre quatre heures de course lorsqu’il y a une épreuve d’immunité et huit heures pour une journée entièrement consacrée au stop », avance le producteur Thierry Guillaume. En termes d’images tournées durant les trente-cinq jours de l’aventure, quelque 1.500 heures de rushes sont ramenées en France. Ça fait lourd dans les valises. Et encore plus sur le banc de montage. « Pour vous donner une idée, une heure tournée égale une minute diffusée à la télé », explique le producteur.
Les choix sont cornéliens, d’autant que la durée de chaque émission ne doit pas dépasser, en général, une heure et cinquante minutes. « C’est particulièrement difficile pour les premiers épisodes. Là, il y a huit binômes, huit aventures incroyables, et il faut se demander sur lesquels mettre le focus. Parfois, il y a un arbitrage terrible. Cela nous oblige à quelques ellipses, parfois spectaculaires », confie l’animateur Stéphane Rotenberg.
La « frustration » des binômes
Chaque candidat emmagasine au cours de l’aventure un grand nombre de souvenirs. Il est fréquent que la déception soit au rendez-vous quand ils se rendent compte qu’un moment fort de leur expérience a été coupé au montage. Les téléspectateurs de M6 n’ont ainsi pas vu, dans l’édition « Duos de choc » diffusée l’été dernier, Théo Curin et sa manageuse Anne être virés sans ménagement d’un temple bouddhiste, ni Just Riadh galérer sérieusement lors d’une épreuve aquatique. Tarik et Ahmed, participants de la saison 15 de l’an passé, déploraient quant à eux que leur meilleur souvenir – un trajet dans une remorque avec des moutons – n’ait pas eu davantage de visibilité à l’écran : « C’était magnifique parce qu’on a connu, en même temps, le printemps, l’été, l’automne et l’hiver », déclaraient-ils à 20 Minutes.
« Je sais que les binômes éprouveront une frustration lors de la diffusion, même si on a beau les prévenir. Thierry [Guillaume] les prépare en leur disant qu’à l’arrivée ils reconnaîtront leur course mais ne la verront pas in extenso à l’image, relate Stéphane Rotenberg. C’est moins vrai à partir du moment où il n’y a que quatre ou cinq binômes. Là, on peut aller dans le détail. »
« L’important est qu’on retombe sur nos pattes »
La question du temps est aussi un casse-tête pour la narration de la course. Lors du trajet en auto-stop, l’animateur, en voix off, se contente d’annoncer la position de chaque équipe sur la route, sans préciser quelle distance sépare celle qui est en tête de la lanterne rouge. Ni donner de précisions sur ce que recouvre « le mouchoir de poche » dans lequel est censée se jouer, parfois, la victoire du jour… « C’est vrai qu’on ne donne pas le détail des heures d’arrivée, etc., assume le présentateur. Il y a une édition étrangère de Pékin Express qui avait décidé de faire un classement sur le modèle de celui du Tour de France, en prenant en compte les écarts de temps entre chaque binôme à l’arrivée. Mais c’était incompréhensible à la fin et ils ont abandonné l’idée. »
Il faut effectivement veiller à ne jamais risquer de laisser le téléspectateur sur le bord de la route. D’où une nécessaire simplification de la narration. Par exemple, au sujet de la première étape de la nouvelle saison que les téléspectateurs découvriront ce jeudi, Stéphane Rotenberg révèle que « la course a été beaucoup plus agitée à l’arrière » que ce que l’on verra à la télé. « Il y a eu beaucoup plus de remontées lors du stop. On s’est concentré sur la bataille pour les troisième et quatrième places [synonymes de qualification pour l’épreuve d’immunité]. Dans la réalité, cela a été plus complexe. L’important est qu’on retombe sur nos pattes avec le classement final. »
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