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Quand on souffre trop du genou et que cette gêne devient quotidienne, il faut envisager l’opération. Et sans trop traîner : c’est ce que suggère une nouvelle étude.
L’arthroplastie est indiquée pour les patients souffrant d’arthrose du genou, aussi appelée gonarthrose, une maladie qui progresse lentement mais sûrement, faute de traitement médical efficace pour ralentir son évolution. La chirurgie peut être totale – elle concerne alors les trois compartiments du genou – ou partielle, avec la pose d’une prothèse dite « unicompartimentaire ».
Une nouvelle étude* suggère que l’opération ne devrait avoir lieu ni trop tôt ni trop tard pour favoriser une bonne récupération. « Alors que le nombre d’opérations augmente, nous devons nous assurer que le moment est optimal pour que les patients en tirent le plus grand bénéfice et que les coûts des soins de santé restent bas« , explique Hassan Ghomrawi, professeur à l’université Northwestern (Chicago) et chercheur principal de l’étude.
Son équipe a suivi durant huit ans 8 000 patients souffrant d’arthrose du genou. Ils ont constaté qu’une grande majorité d’entre eux avaient attendu trop longtemps pour aller au bloc et avaient donc retiré moins d’avantages – notamment en terme de mobilité récupérée – que les autres.
Pour autant, les scientifiques ne conseillent pas non plus une opération prématurée : effectuée trop tôt, l’arthroplastie entraînerait plus de complications et aurait alors des bénéfices limités, pouvant amener plus tard à subir une nouvelle intervention du genou.
Ni trop tôt, ni trop tard, suivez les conseils de votre chirurgien. En France, l’arthroplastie concerne majoritairement des personnes de 65 à 70 ans. « On traite les symptômes pendant un certain temps (médicaments antidouleur, infiltrations). Mais quand la gêne fonctionnelle devient trop importante, que l’autonomie diminue (on a du mal à monter les escaliers par exemple) et qu’un enraidissement du genou s’installe, la chirurgie prothétique devient nécessaire« , explique Frédéric Zadegan, chirurgien orthopédiste à l’institut mutualiste Montsouris (Paris).
* parue dans Journal of Bone and Joint Surgery
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