Archi, déco, hôtels : quoi de neuf pour la rentrée 2021 ?

Après des mois incertains, l’heure est à l’enthousiasme, au partage et à la joie de découvrir de nouveaux endroits et talents qui vont mettre des paillettes dans nos vies !

  • Paris Design Week, l’événement design et désirable de la rentrée
  • Découvrez les tendances déco qui seront partout en 2021 !

Da Vinci, le génie augmenté

Il aurait sans doute adoré ça. Dans “son” Château du Clos Lucé, Leonardo da Vinci se conjugue désormais au futur grâce aux technologies numériques qui permettent de vivre une expérience immersive dans de nouvelles galeries dédiées. Dispersées dans les musées du monde entier, les peintures du maître sont présentées ici et les visiteurs appelés à décrypter regards et sourires énigmatiques qui se font étrangement écho d’une oeuvre à l’autre. Du dessin à la peinture, cette projection donne à voir le travail de da Vinci comme jamais.

Le Mexique en héritage Avec Legado

En espagnol, “legado” signifie “héritage”. Une manière pour Charlotte Duthoit, la créatrice de cette maison textile, de célébrer les savoir-faire de son pays d’adoption. Mode et décoration portent haut les couleurs de l’artisanat local : les broderies sont faites par une communauté indigène d’Otomí dans l’État de Hidalgo et les tissages sont produits dans le sud du Mexique, à Oaxaca, sur un métier à tisser à sangle dorsale, une technique qui remonte à 1400 ans avant J.-C. !

La magie garantie avec le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire

Comme chaque année, et jusqu’en novembre, le Festival international des jardins revient à Chaumont-sur-Loire. Trente nouveaux jardins ont vu le jour pour cette édition consacrée au “biomimétisme”. Pour répondre à la question “comment imiter la nature pour innover durablement ?”, d’étonnantes réalisations illustrent les multiples ressources du végétal et une “carte verte” a été donnée au designer Alexis Tricoire avec son parcours “À Rebrousse-poil”. Côté art, Miquel Barceló et Paul Rebeyrolle sont mis à l’honneur et l’oeuvre de Carole Solvay, tout en plumes, remporte tous les suffrages. 

La légende de Pangea

Coincées chez elles durant le premier confinement, Colombine Jubert et Laëtitia Rouget en ont profité pour inventer un monde utopique baptisé “Pangea”. Respectivement styliste et artiste peintre-céramiste, elles imaginent des pièces d’art, de mode et de céramique en accord avec leurs valeurs écologiques. Leurs drapeaux, censés représenter les revendications de leurs ministères imaginaires, sont des bannières poétiques à afficher chez soi comme on expose un tableau !

Une romance à Paris aux 5 étoiles Elysia

Des ponts, des toits en zinc, des jardins : les immenses peintures des 33 chambres et six suites du tout nouvel hôtel 5 étoiles Elysia nous font vivre le Paris romantique. Sous la houlette d’Oscar Lucien Ono de l’agence Maison Numéro 20 épaulé par l’artiste François Mascarello, le lieu multiplie les clins d’oeil du même genre. Sculpture “baiser” dans l’entrée, salon intimiste et chaleureux, la déco joue les contrastes de matériaux et de textures, sensuels ou plus austères, naturels ou sophistiqués. 100 % cliché mais on se laisse prendre au jeu avec joie !

Heavy Métal chez Casamance

Ce paysage stylisé, panorama abstrait de bleus et de brillances d’une grande délicatesse signé Casamance, s’imprime sur une base métallique texturée. C’est l’impression digitale utilisée qui apporte profondeur et intensité à ce panoramique et permet de rendre compte de manière étonnante des différentes tonalités de bleu ainsi que des nuances oxydées de l’azurite.

Amélie au carré

Et de deux pour la très active Amélie du Chalard qui installe sa deuxième galerie rive gauche, dans un appartement parisien d’un hôtel particulier du XVII ème siècle. 350 m2 – pensés main dans la main avec l’architecte à suivre Tess Walraven – dédiés à l’abstraction, entre signatures telles que Frédéric Heurlier Cimolai et nouvelles pousses, comme Garance Vallée. Ouverture tous les jours de 9 h à 20 h et sur rendez-vous, au 18, rue Séguier, 75006 Paris.

La guimauve à gogo

Ça roule, ça s’enroule, ça réconforte et ça donne envie d’y plonger. À la rentrée, on se rassure avec des objets aux accents régressifs. La lampeMallow” créée par Goodmoods Éditions, qui s’inspire du xviie siècle, est en bois tourné.

Périple immobile par Unno Gallery

Comment faire voyager le meilleur du design de sa galerie d’Amérique latine hors de ses terres ? Comment faire fi des frontières lorsqu’une pandémie colle tous les avions au sol ? Maria Dolores Uribe et Laura Abe Vettoretti ont répondu à ces questions en lançant Unno Gallery : une galerie en ligne pour rendre accessible leur sélection partout dans le monde. L’occasion de découvrir les designers de Bandido Studio ou les sculptures de l’architecte Abe Vettoretti.

Feu vert avec Little Greene

Pour Vincent Vallée, responsable de showroom chez Little Greene, la couleur verte a connu une percée sans précédent dans nos intérieurs en 2021. “Elle apporte de la joie et réchauffe l’atmosphère sans excès. Elle est à la fois chaleureuse et fraîche. C’est une teinte présente dans la nature, qui peut nous apaiser et nous réconforter. Ce qui, dans ces moments particulièrement difficiles, est absolument essentiel.” Le best-seller des derniers mois ? “Hopper 297”, “frais sans être froid” qu’on retrouve à la rentrée, histoire de rester au vert.

Fondus dans le décor

“Rechercher ce qui ne se voit pas, montrer ce qui est caché, fixer ce qui est volatile”, tel est le travail d’Aglaé Bory, la photographe que Leboncoin a sollicitée pour fêter ses 15 ans. Sa série “Désordres intérieurs”, réalisée chez de “vrais” utilisateurs de la plateforme qui ont accepté de se cacher dans leur décor domestique, sert de support à la campagne anniversaire et donnera prochainement lieu à une exposition et à une vente de tirages en série limitée.

California dreamin’ avec les Cali Sisters

Les “Cali Sisters” Juliette et Capucine Vigand mettent encore un peu de soleil dans la capitale avec cette deuxième adresse aux faux airs de diner américain. Banquette en vinyle, façade turquoise et palmiers : l’architecture – pensée par Studio UNLTD depuis Los Angeles – donne le sourire.

Baroque et roll façon Bitossi

L’artiste français Pierre Marie s’est plongé dans les archives de la maison italienne Bitossi pour proposer un soliflore, un centre de table, une théière et une boîte à biscuits. Cannelures, anses aux références antiques, détails espiègles renvoient autant au travail de Pierre Marie qu’à l’histoire de la manufacture. Ils partagent aussi cette “attitude animiste”, selon leurs mots, consistant à donner aux objets une âme semblable à celle de l’esprit humain.

Made in Maquis

Après quinze ans passés dans la communication, Fabienne Rossi a fait le grand saut il y a un an et décidé de se consacrer pleinement à la céramique. Comme se plaît à le dire cette Corse de naissance, “on ne grandit pas ici sans être marqué à jamais par ces levers et ces couchers de soleil, le vert profond de la mousse sur le granit, les bleus éclatants de la mer sous la roche rouge de Scandola et la craie blanche des falaises de Bonifacio”. Installée à Porto-Vecchio, elle puise dans cette palette pour faire naître de ses mains bols, assiettes et autres coupes à fruits qui ont déjà séduit plusieurs grands chefs.

Tapis rouge pour Galerie Chevalier

Pour l’anniversaire de la Galerie Chevalier, Céline Letessier et Amélie- Margot Chevalier ont invité dix designers à la démarche éco-responsable à concevoir pour la première fois un tapis. Garnier et Linker, Arthur Hoffner ou Hors-Studio se sont prêtés à l’exercice avec brio. Des oeuvres que l’on imagine aussi bien au mur qu’au sol.

Au ras des carpettes avec les créations Dora Daar

Pendant leurs voyages au sein d’une communauté sénégalaise, Nat Sly et Pepi de Boissieu ont réalisé que les réunions, familiales et amicales, se déroulaient souvent à l’ombre des branches d’un arbre et ont imaginé ce tapis qui fait le tour du tronc. Une façon de se rassembler “en s’enracinant”, disent-elles.

Une Méhari 2.0

C’est le 2CV Méhari Club Cassis qui a mis au point l’Eden, une version électrique de l’iconique Citroën sortie en 1968. Invités à la réinventer, les étudiants de l’École cantonale d’art de Lausanne (ÉCAL) ont fait fort ! Un volant avec enceinte Bluetooth intégrée pour donner la cadence, une barque qui fait aussi office de toit, des supports pratiques pour vélos et planches de surf, un set de pique-nique prêt à servir dissimulé dans le hayon, une bâche de toit imperméable fabriquée à partir de plants de bananier ou un dossier de banquette arrière qui se transforme en table d’appoint, leurs propositions sont à découvrir au showroom du 2CV Méhari Club, à Cassis.

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