Ce sont les histoires qui ont fait couler le plus d’encre au cours de l’année 2019 : les plus grosses polémiques du jeu vidéo ! Et il y en a eu un certain nombre cette année…
L’année gaming fut bien remplie ! 2019 a vu naître pas mal de nouvelles licences très appréciées, des nouveaux protagonistes charismatiques, mais aussi quelques polémiques qui ont fait parler dans la sphère vidéoludique. Et parfois, pas que : certaines histoires ont carrément fait la une de médias généralistes, tant leur retentissement a largement dépassé la simple sphère des jeux vidéo. On revient ici sur ces polémiques les plus marquantes liées au jeu vidéo de 2019.
Il y a eu pas mal de soucis avec les micro-transactions et le contenu payant post-sortie d’un jeu, cette année. Bethesda a tenté l’expérience et s’en souviendra longtemps : la firme a lancé, un an après la sortie du jeu, Fallout 1st, un abonnement payant pour un jeu déjà payant. Les répercussions ont été scandaleuses dans le jeu : un nouveau système de classes est né online, dans une guerre entre ceux qui pouvaient se payer le contenu additionnel et les autres. Voilà qui donne une bien piètre image de sa communauté… Mais qu’est ce qu’on ne ferait pas pour l’argent !
Dans le rôle des grands vilains du jeu vidéo, ils y ont tous eu droit cette année : Bethesda, Activision, Blizzard et… EA. En 2017, la firme s’est déjà retrouvée confrontée à une première polémique concernant les lootboxes, et cette année, plusieurs représentants de la marque se sont retrouvés face au gouvernement britannique, qui lui reproche que la mécanique ressemble fortement à un système de paris en ligne. Ce à quoi EA a répondu qu’il ne s’agissait que de « mécaniques de surprise ». Autrement dit, quand tu mets de l’argent dans quelque chose sans savoir ce que tu auras au bout, c’est juste une « mécanique de surprise »… Et la polémique est née, à nouveau.
Indéniablement un des immenses flops de l’année gaming, Anthem a fait parler d’une part parce qu’il était carrément mauvais à sa sortie, rempli de bugs et manquant cruellement de contenu. Mais bon, ça arrive qu’un jeu soit mauvais. Pas de quoi créer la polémique. Le problème avec Anthem, c’est qu’une certaine somme de contenu a simplement été annulé (après avoir été retardée pendant des semaines) par Bioware, malgré toutes les promesses du studio. Autant dire que ça n’a pas plu aux joueurs qui y croyaient encore…
Un des événements politiques majeurs de l’année 2019 dans le monde, c’est la révolte à Hong-Kong. Blizzard est rentré dans le conflit en prenant le parti du gouvernement chinois lors d’un tournoi professionel d’Hearthstone : le joueur originaire de Hong Kong Blitzchung a été banni du jeu et des compétitions officielles pour avoir dit « Free Hong-Kong » lors d’une interview d’après partie. Autant dire que cela s’est retourné complètement contre Blizzard, avec des hordes de gamers fâchés de l’attitude de l’entreprise américaine face à ce problème.
Qu’y a-t-il de pire que des micro-transactions ? Des micro-transactions surprises ! Il arrive que des jeux utilisent ce procédé monétaire, mais généralement, ils sont assez ouverts sur la question : dès la sortie, on sait qu’il va y en avoir. Le problème avec Crash Team Racing, c’est que les micro-transactions sont arrivées dans le jeu APRES que celui-ci soit arrivé sur le marché ! Deux mois plus tard, alors que les devs du jeu avaient bien dit qu’il n’y aurait pas de micro-transactions dans CTR, elles sont arrivées : on pouvait ainsi acheter des skins, des karts, etc… La honte.
C’est une des dernières polémiques de l’année, mais qu’est ce qu’elle a pu faire parler les amateurs de Pokemon. Il y a eu, peu de temps avant la sortie de Épée et Bouclier, une vague d’outrage à cause notamment d’une caractéristique manquante dans les nouveaux opus : il ne serait pas possible de capturer l’ensemble de Pokemon créés jusqu’ici. Certains sont allés jusqu’à appeler au boycott du jeu. Et finalement, il s’agit du meilleur lancement jamais réalisé pour un jeu Pokemon. Comme quoi, l’outrage, ça va, ça vient…
On entend souvent des histoires de licenciement dans de nombreuses boîtes, mais il faut bien avouer que cette histoire a choqué pas mal de monde. En février dernier, Activision a décidé de licencier 800 personnes à travers toutes ses branches, en citant des raisons un peu fallacieuses comme des « coûts trop élevés ». Sauf que peu de temps plus tôt, la firme avait pu annoncer un revenu de 7,5 millards de dollars. En bref, la compagnie se portait glorieusement : ces licenciements sont très mal passés auprès de la communauté de joueurs.
C’est une semi-polémique, car on peut imaginer que les joueurs n’apportent qu’un intérêt limité aux adaptations cinématographiques de jeux vidéo. Si elles sont bien, tant mieux, si non, alors tant pis… Pourtant, Sonic est revenu sur le devant de la scène cette année avec un trailer pour son adaptation au cinéma. Le problème, c’est qu’il y avait vraiment quelque chose qui clochait dans le design du hérisson dans ce trailer. Si bien que le studio chargé du film a simplement décidé de repousser la sortie de Sonic le film, pour améliorer ce défaut de design flagrant. Et on a vu le résultat il y a peu : c’est beaucoup mieux depuis !
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