Six mois après la diffusion d’un numéro de Zone Interdite spécial islam radical, l’ARCOM (ex CSA) a rendu sa décision.
Il y a quelques jours, dans une interview accordée au magazine ELLE, la journaliste Ophélie Meunier est revenue sur les menaces de morts dont elle a été victime à la suite d’un reportage intitulé Zone Interdite : face aux dangers de l’islam radical, les réponses de l’Etat. L’émission, diffusée sur M6 le 23 janvier dernier, a entrainé de vives réactions.
Pas d’ « incitation à la haine en raison de la religion«
Ainsi, la star de télé a estimé : « en présentant ce reportage, je suis convaincue d’avoir fait mon travail. Je ne me suis jamais dit : j’ai déconné. Ce qui s’est passé est la preuve que le journalisme touche à des sujets sensibles et que nous avons plus que jamais besoin de les explorer ». Mais la traitement journalistique du sujet a-t-il pour autant été le bon ?
C’est la question à laquelle l’ARCOM (ex CSA) a répondu, le 10 mai dernier, en assemblée plénière. Six mois après avoir été saisi par des téléspectateurs, le gendarme du paf a rendu sa décision concernant l’émission. Un communiqué explique : « Elle a constaté, au vu de l’ensemble des échanges, que les propos tenus n’avaient pas constitué un encouragement à des comportements discriminatoires ou une incitation à la haine en raison de la religion« .
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