Si elle s’est inclinée face à la Kazakhe Elena Rybakina sur la pelouse de Wimbledon ce samedi 9 juillet, la Tunisienne Ons Jabeur est néanmoins entrée dans l’histoire en devenant la première joueuse africaine en finale d’un Grand Chelem. Zoom sur une étoile montante du tennis.
La tension était à son comble dans les tribunes de Wimbledon ce samedi 9 juillet. Après 1h47 de jeu, Elena Rybakina, numéro 23 mondiale, a écarté la Tunisienne Ons Jabeur en trois sets et a ainsi décroché sa première victoire en Grand Chelem à tout juste 23 ans. La Kazakhe a pourtant eu à faire à une redoutable adversaire que le monde du tennis surnomme désormais avec affection “Onstoppable”. En effet, la tunisienne de 27 ans est devenue en l’espace de quelques années une référence dans le milieu et peut se vanter d’être la première joueuse du continent africain à avoir atteint la finale d’un Majeur dans l’ère Open.
Ons Jabeur a réussi à s’imposer dans sa discipline dans un pays qui n’a pas mis l’accent sur sa politique sportive et où le ballon rond fait figure de roi. Originaire de Ksar Hellal, petite ville côtière de la région de Monastir, la talentueuse fillette a rapidement été repérée et a intégré un collège sportif à Tunis. Dans les colonnes de 20 minutes, Nabil Mlika, son premier entraîneur, s’est souvenu du potentiel de son élève : “Elle était plus forte que celles du même âge et il y en avait seulement deux dans la catégorie supérieure qui pouvaient l’arrêter. J’ai pensé alors qu’elle pouvait avoir un avenir brillant. Mais aussi brillant que ça, on ne pouvait pas savoir.” Et de poursuivre : “Deux ans plus tard, elle a commencé à disputer des tournois internationaux, des championnats arabes par exemple, et elle gagnait facilement. J’ai commencé à y croire.”
Finals baby!! ?? ??@Maria_Tatjana, you were amazing. An inspiration for all women athletes out there! ? pic.twitter.com/c3WPk6cp80
>> PHOTOS – Kate Middleton, Diana, Elizabeth II… La famille royale à Wimbledon au fil des années
“Ons étincelle”
Au-delà de son jeu, Ons Jabeur est devenue un véritable modèle pour le peuple tunisien. “Où qu’elle aille, Ons étincelle, elle illumine l’image de notre pays. On l’appelle l’ambassadrice du bonheur, ou la ministre du bonheur, car elle en apporte beaucoup”, a complété Nabil Mlika. Interrogée par nos confrères du Parisien ce samedi 9 juillet, cette Tunisienne n’a pas tari d’éloges au sujet de la sportive : “C’est elle qui maintient la paix sociale en ce moment !” Et cet autre passant de rebondir : “C’est un formidable modèle pour une jeunesse tunisienne en manque de repères.”
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Chryslene Caillaud / Panoramic / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet