Le chanteur William Sheller se met à nu comme jamais dans Paris Match qui l’a rencontré à l’occasion de la parution de son émouvante biographie intitulée William par William Sheller, parue aux éditions des équateurs.
- Véronique Sanson
- Catherine Lara
« William Shelller passe aux aveux « , titre Paris Match qui a rencontré le chanteur à l’occasion de la parution de son autobiographie intitulée William par William Sheller qui vient de paraître aux éditions des équateurs (100 p., 23 €). Et c’est vrai que l’artiste aux quatorze albums, auréolé de quatre Victoire de la Musique se met à nu dans son livre tout comme dans cette interview. Parce que le moment était venu. Et que de toute façon, il a définitivement raccroché.
William Sheller discute de tout sans tabou. Avec une émouvante sincérité. Il n’hésite pas à parler du burn-out qu’il a fait (comme Claudio Capéo) il y a quelques années. Il parle aussi d’amour, de ses relations avec les filles comme avec les garçons, de ses soirées folles dans les années 1970 et 1980 avec Catherine Lara et Patrick Juvet. William Sheller raconte aussi la quête de son père biologique, qu’il a mis dix ans à retrouver. Il évoque également la drogue et ne cache pas en avoir consommé. « La coke m’a aidé à tenir, à avoir du punch quand il fallait enchaîner les concerts », révèle-t-il. Avant de mettre en garde : « Mais elle a détruit ceux qui n’avaient pas de vie intérieure« .
Véronique Sanson, « une bouffeuse d’hommes«
Le chanteur qui va bientôt avoir soixante-quinze ans et compte les années qu’il lui reste à vivre se livre aussi à propos de sa passion secrète pour Véronique Sanson. « Véro et moi c’est au-delà de la musique: « , constate William Sheller. Avant d’ajouter: « Seulement, elle est tellement borderline et moi aussi, qu’entre nous c’était une histoire impossible, c’est une bouffeuse d’hommes « .
Alors à défaut de pouvoir vivre cette histoire d’amour avec Véronique Sanson, William Sheller lui a écrit « sa chanson« , sans lui dire : C’est un piano qui m’appelle de loin jusqu’à l‘autre bout d’une étrange amitié fidèle (Enygma Song). Et jouer avec elle, ça le tenterait ? « Longtemps on a pensé inventer un spectacle à deux pianos. Mais il aurait fallu le faire sur une île déserte, sans coke, sans alcool « , regrette William Sheller avec une lucidité désarmante. Avant de se réjouir que Véronique Sanson soit venue chanter avec lui aux Victoires de la Musique en 2016, où il a été récompensé pour l’ensemble de sa carrière. Une soirée que, cinq ans plus tard, il continue d’appeler ironiquement ses « funérailles« . Dans un joli pied-de-nez au destin.
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