"Vous allez voir…", Didier Barbelivien monte au créneau : "jeté", l'artiste dénonce ceux qui tentent de le faire taire !

Le tube "A toutes les filles" de Didier Barbelivien et Félix Gray aurait bien pu ne jamais avoir un tel succès. Dans une rare interview, Didier Barbelivien vient en effet de révéler comment il a dû se battre pour faire accepter sa chanson dans les radios.

Présent dans l’univers de la musique depuis 1970, Didier Barbelivien a composé de plus de 2000 chansons. En octobre 2022, l’artiste a sorti ce qui consititue son dernier album sobrement intitulé « Didier Barbelivien ». Interrogé par Elodie Suigo pour son interview « Le Monde d’Elodie », le chanteur vient de retracer l’ensemble de sa carrière avec travers 5 de ses chansons incontournables écrites pour les autres ou pour lui-même.

L’artiste de 69 ans a d’abord évoqué son père qui était forain et qui lui a transmis la passion de la musique. « Mon père aimait plein de trucs ! Il chantait des vieilles chansons du temps de Tino Rossi, mais il aimait Johnny Hallyday. Il aimait des chansons beaucoup plus modernes. Il aimait Leny Escudéro, quelqu’un dont on ne parle presque jamais, Mouloudji, Francis Lemarque, des gens comme ça ».

Il est ainsi revenu sur le succès du tube « A toutes les filles », un duo avec Félix Gray sorti en 1991 qui est devenu un tube qui traverse les générations. « On l’a vécu de bonne humeur. D’autant plus qu’au départ, on est jetés de toutes les radios. Mais ça, c’est l’apanage des chansons qui vont faire chanter la France. En général, si vous voulez être sûrs d’avoir un tube, c’est quand vous êtes jetés des médias : « Ce n’est pas assez si, ce n’est pas assez ça, ce n’est pas ça qu’on attendait de lui, quand même c’est un peu facile« . Essayer d’en faire des chansons populaires, vous allez voir si c’est facile. Et Félix et moi, on est tellement complices que ça nous fait rire » a-t-il révélé.

En puisant dans ses souvenirs, il déclare ensuite : « On sait qu’il existe des émissions de télévision pour promouvoir notre chanson et faire plaisir aux gens ou pas. Ça aurait pu être un bide absolu, mais on avait fait l’effort de s’acheter des smokings pour jouer à Jean-Pierre Cassel et à Sacha Distel dans les grandes années. Bref, ça a plu. »

ES 

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