Selon Ségolène Royal, le maintien des candidats de gauche en-dessous de 10 % sera « lourd de conséquences » au premier tour de la présidentielle, a estimé l’ancienne ministre sur Twitter ce jeudi 31 mars.
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen se confirme dans les intentions de vote. D’après divers sondages, Jean-Luc Mélenchon fait office de troisième homme, crédité autour de 14-15 %. Une bonne progression en cette fin de campagne qui place le candidat Insoumis devant ses rivaux de gauche, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Anne Hidalgo. Les sympathisants de gauche se rangeront-ils derrière le député, prétendant à l’Élysée le mieux placé ? Pour Ségolène Royal, le maintien des candidats en-dessous de 10 % sera « lourd de conséquences ». « Vont-ils et elles ouvrir les yeux ? Et penser à l’intérêt du pays avant de penser à leur appareil politique ? », s’est demandé l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 sur Twitter, ce jeudi 31 mars.
Selon Ségolène Royal, le vote de barrage aura lieu au premier tour, prévu le 10 avril prochain. Déjà en février dernier, l’ancienne ministre socialiste estimait que Jean-Luc Mélenchon représentait « le vote utile » à gauche. « C’est lui qui fait la meilleure campagne, c’est lui le plus solide », avait-elle déclaré sur BFMTV, alors qu’elle avait soutenu Emmanuel Macron au premier tour en 2017. L’ex-ambassadrice des pôles n’avait pas ménagé ses coups contre Anne Hidalgo, dont la campagne n’a jamais décollé. « À sa place, j’arrêterais », avait préconisé Ségolène Royal, jugeant que la maire de Paris ferait mieux de se concentrer sur les législatives de juin 2022.
Le vote de barrage est au premier tour. C’est pourquoi le maintien des candidat(e)s de gauche et verts qui sont en-dessous de 10% est lourde de conséquence. Vont-ils et elles ouvrir les yeux ? Et penser à l’intérêt du pays avant de penser à leur appareil politique ? On l’espère https://t.co/Fz8dlvZY2q
Pas de soutien à Emmanuel Macron en 2017
En cas de second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon a promis de consulter ses militants avant de donner sa consigne de vote. « Mais ça sera plus facile car j’ai une bonne chance d’y être », a-t-il affirmé avec optimisme auprès du Télégramme. Pour rappel, l’ancien candidat à la présidentielle de 2017 ne s’était pas prononcé en faveur d’Emmanuel Macron face à sa rivale d’extrême droite. La consultation des soutiens Insoumis avait donné lieu à une courte majorité en faveur du vote blanc (36 %), devant le vote pour l’ancien ministre de François Hollande (près de 35 %).
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Andreina Flores / Panoramic / Bestimage
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