Vladimir Poutine visé : son ex-femme Lioudmila, la prochaine sur la liste ?

Les sanctions économiques continuent de tomber pour Vladimir Poutine et ses proches, en représailles à la guerre en Ukraine. Ce mardi 17 mai, le journal The Globe and Mail a annoncé que les autorités canadiennes réfléchissaient elles aussi à de possibles répressions visant Lioudmila Poutina, l’ex-femme du chef d’État russe.

Personne n’est à l’abri. Après l’annonce des sanctions britanniques visant Alina Kabaeva, la présumée compagne de Vladimir Poutine, c’est peut-être au tour de son ex-épouse, Lioudmila Poutina de payer les pots cassés de la guerre en Ukraine. The Globe and Mail a rapporté les propos de Melanie Joly, haute responsable au ministre des Affaires étrangères canadien, qui a annoncé, ce mardi 17 mai, que le pays n’excluait pas de mettre en place des représailles économiques à l’encontre de la mère des deux filles du président russe. Déjà sanctionnées par l’État canadien et américain ainsi que par de nombreux pays européens, Maria Vorontsova et Ekaterina Tikhonova n’ont, elles, aujourd’hui qu’un usage limité de leur argent et de leurs biens.

La semaine dernière, Melanie Joly avait déjà alerté le chef d’État russe que sa compagne présumée, Alina Kabaeva, risquait d’être impactée par l’offensive en Ukraine. Le Canada prépare par ailleurs une nouvelle liste de sanctions financières visant le cercle restreint de Vladimir Poutine afin d’accroître la pression sur la Russie. Car comme le soupçonnent les pays solidaires à l’Ukraine, tel que la France, Vladimir Poutine pourrait bien utiliser ses proches et leurs comptes bancaires étrangers pour tenter de dissimuler sa fortune. Le priver de ces issues de secours devrait, à terme, rendre très difficile la vie du maître du Kremlin. Du moins, c’est l’effet escompté. Comme l’a souligné porte-parole de Melanie Joly, Adrien Blanchard, aucun membre du cercle rapproché de Poutine n’est écarté de ces possibles représailles.

>> PHOTOS – Vladimir Poutine : retour sur son évolution physique

Veiller à ce que les responsables de la guerre “n’aient nulle part où se cacher”

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, le Canada a imposé des sanctions à plus de 1 400 entités et personnes, y compris aux oligarques russes et aux alliés frontaliers de Poutine comme la Biélorussie. “Toutes les options restent sur la table”, a prévenu Adrien Blanchard. “Notre objectif est de nous aligner sur les décisions de nos alliés pour veiller à ce qu’il n’y ait pas d’échappatoire et à ce que les responsables de l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie n’aient nulle part où se cacher.

En Europe, le Royaume-Uni a déjà choisi de sanctionner Alina Kabaeva, Lioudmila Poutina, ainsi que toutes les personnes en relation étroite avec le président russe. Mais très mystérieux quant aux personnes qui gravitent autour de lui, Vladimir Poutine et ses proches pourraient, selon des experts interrogés par le Globe and Mail, réussir à contourner les sanctions financières en faisant appel à des connaissances inconnues des renseignements qui pourraient mettre à l’abri ses biens.

Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE

Autour de

Source: Lire L’Article Complet