Alors qu’elle venait de poser sa candidature pour la présidence des Républicains, Virginie Calmels a vu celle-ci rejetée par le parti. L’ancienne numéro 2 du parti dénonce des manigances.
Elle dénonce des « manœuvres ». Virginie Calmels, l’ancienne numéro 2 des Républicains, a vu sa candidature pour la présidence du parti, qui aura lieu en décembre, rejetée par la Haute autorité de LR. En cause ? Sa réadhésion au parti trop tardive selon le site Politico. En effet, elle n’était pas à jour de sa cotisation le 22 juillet, date limite fixée par le guide électoral. Les règles avaient été fixées le 11 juillet dernier par la Haute autorité du parti.
À la suite de ce rejet, Virginie Calmels s’est fendue d’un communiqué traduisant sa frustration concernant cette décision qu’elle juge injuste : « Pourquoi se donner tant de mal pour que je ne puisse pas me présenter à la présidence de mon parti ? J’ai bien conscience que mon profil de femme chef d’entreprise qui ne vit pas de politique dérange et que je viens bousculer un scénario bien huilé écrit d’avance », indique-t-elle, avant d’ajouter : « Mais je n’imaginais pas qu’ils soient capables de telles manœuvres. »
Une attaque en règle sur son parti
Preuve que Virginie Calmels cristallise les tensions au sein d’un parti en grande difficulté après un score plus que décevant au premier tour de la présidentielle en avril, Henri Leroy, sénateur LR des Alpes-Maritimes a tweeté, cinglant : « Lorsque l’on décide de claquer la porte de sa maison de famille politique : on assume jusqu’au bout avec un sens de l’honneur dans la dignité ! »
L’ancienne première adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux a décidé de se battre. Son avocat, Jérémie Assous, a notamment adressé un courrier au parti. Dedans, il conteste les conditions de candidature, rappelant que sa cliente a renouvelé sa cotisation en novembre 2021. Il explique que « les cotisations étant annuelles (…) elle n’avait pas à y procéder à nouveau avant l’expiration du délai d’un an. » Il demande alors à la Haute autorité de modifier sa décision sous peine d’aller au tribunal. Celle qui est à la tête d’une école d’enseignement supérieur depuis 2020 ajoute dans son communiqué : « Ces tentatives pour empêcher ma candidature ne font que renforcer ma détermination à assainir un parti qui en a bien besoin. » L’affaire semble loin d’être terminée.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : PATRICK BERNARD / BESTIMAGE
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