Dans les colonnes du Parisien, vendredi 10 novembre, Vincent Dedienne s’est confié sur son adoption, qui l’a visiblement beaucoup chamboulé lorsqu’il n’était qu’un petit bout de chou de 1 an.
Jusqu’au 31 décembre prochain, Vincent Dedienne sera au théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris, pour jouer la pièce Un chapeau de paille d’Italie d’Eugène Labiche, mise en scène par Alain Françon. L’acteur et humoriste de 36 ans a ainsi accepté l’interview du Parisien, dévoilée vendredi 10 novembre. L’occasion pour lui de se confier sur son enfance, sur ses débuts professionnels ou encore son admiration pour Muriel Robin. Sans filtre, il a évoqué son adoption à l’âge de seulement 1 an, qu’il a apprise presque par hasard.
« Un soir, en rentrant de l’école, j’ai dit à ma mère que je venais d’apprendre qu’Adrian, un garçon de ma classe, avait été adopté. Elle était en train de coudre. Elle m’a dit : ‘Ah oui. Eh bien, toi aussi’ », a expliqué Vincent Dedienne, qui n’a pas été plus chamboulé que cela par cette information. En revanche, encore bébé, le comédien semblait avoir réagi, physiquement, à cette nouvelle vie familiale qui s’offrait à lui. Dans les colonnes de nos confrères, il a révélé avoir appris de la bouche de sa mère, « récemment », que « quelques mois après [s]on adoption, [il s’est] mis à ne plus rien manger, à ne plus bouger ». « Je n’exprimais plus aucun signe de vie. J’ai donc été hospitalisé quatre jours, au bout desquels j’ai manifesté l’envie de rentrer à la maison », a-t-il développé, en précisant que les médecins étaient dépassés par les événements.
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Un acteur ayant baigné dans un environnement plein d’amour
Néanmoins, comme il l’a indiqué, « l’un d’eux a émis la théorie selon laquelle [il] aurai[t] compris que [s]es parents adoptifs étaient [s]a nouvelle famille, et qu[‘il] avai[t] ainsi voulu revivre, de manière symbolique, une naissance ». Touché par cette anecdote, Vincent Dedienne a souligné avoir trouvé « ça très beau », comme vision des choses. En grandissant, l’acteur a vécu entouré de tendresse et de soutien. Il d’ailleurs détaillé avec fierté son histoire, qu’il qualifie de « succès » : « Mes parents m’ont [permis de m’] épanoui[r], [m’ont] aimé, aidé. […] Je suis une pub pour l’adoption ! » Si bien qu’il n’a jamais cherché à découvrir ses origines biologiques. « Je préfère l’énigme à la réponse. D’autant plus que cette dernière peut être hyper-décevante », a-t-il lâché en toute franchise.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
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La championne de patinage artistique, née à La Réunion, a été adoptée par un couple de Niçois. « On voulait adopter pour éviter qu’une gosse, à vingt ans, soit chômeur ou dans la galère. On voulait lui assurer un avenir, construit par nous », explique George, son père adoptif, dans les colonnes de L’Humanité en 1994. Dès le début, la petite Surya a construit des liens très forts avec sa maman adoptive, Suzanne. « Je ne l’ai jamais confiée à personne. Nous avons toujours été ensemble, quoi que mes activités m’aient amenée à faire. C’est de là que vient notre complicité », confie-t-elle dans le livre Surya Bonaly, l’enfant du soleil.
Après avoir été abandonnée par sa mère biologique, Marie-Josée Croze est adoptée par une famille installée à Montréal, au Canada. « A trois ans, j’ai été adoptée, mais pas par Angelina Jolie ! », déclare l’actrice franco-canadienne dans Gala, en 2016.Sa mère adoptive « n’avait au départ aucun désir d’adoption. Elle avait déjà ses quatre gamins et me gardait pour arrondir ses fins de mois parce que papa était camionneur et qu’un seul salaire ne suffisait pas. Et puis un jour, ma mère biologique, qui était une très très jeune femme a décidé de ne plus verser de pension… » Comprenant que la mère biologique de la petite Marie-Josée n’avait que de son enfant, la famille québécoise décide finalement de l’adopter.
C’est très tôt, à l’âge de 5 ans, que Vincent Dedienne apprend qu’il a été adopté. Un jour, à l’école, il entend que l’un de ses camarades de classe a été adopté. En rentrant chez lui, il annonce la nouvelle à sa mère. « Je lui lance : ‘On a appris aujourd’hui qu’Adrian a été adopté.’ Et là, ma mère me répond… Je me souviens au mot près de notre échange : ‘Ah oui ! T’en connais un autre de garçon qui a été adopté ?’ Je dis : ‘Non.’ Elle m’annonce : ‘Ben toi.’ Je réponds : ‘Ah bon.’ Fin de la conversation. Je n’en ai jamais reparlé », raconte l’humoriste dans les colonnes de Monde en 2020, précisant que l’adoption est pour lui « un détail ».
Née à New Delhi, en Inde, Patricia Loison est adoptée à l’âge de 5 mois par une famille normande. Quelques années plus tard, la naissance de sa fille déclenche en elle une « réaction instinctive », explique la journaliste à France 3 Normandie en 2019. « J’ai eu malgré moi un rejet de ma propre mère et cela a été très très dur à vivre. J’avais peur quand elle s’approchait du berceau. C’étaient des sentiments très violents. J’ai dû me faire aider, faire un travail sur moi-même pour comprendre ce qui se passait ». L’ex-présentatrice de Soir 3 part alors à la recherche de sa mère biologique en Inde. Une quête qu’elle raconte dans son livre Je cherche encore ton nom.
Né sous X, Olivier Rousteing est adopté à l’âge d’un mois par une famille bordelaise. Dans le documentaire Wonder Boy, sorti en 2019, le directeur artistique de Balmain se lance sur les traces de ses parents biologiques. « Tant que je ne sais pas qui je suis, je ne pourrai pas m’aimer », confie-t-il devant la caméra d’Anissa Bonnefont, la réalisatrice.
Laurent Kerusoré, qui incarne le personnage de Thomas dans Plus belle la vie, est adopté à 9 mois, mais n’apprend son adoption qu’à l’âge de 22 ans. « Je reçois beaucoup de lettres de gamins qui ont été adoptés comme moi et qui recherchent leurs parents biologiques. Je veux les prévenir : tout n’est pas bon à savoir. Parfois, s’inventer une première vie, ce n’est pas si mal », confie-t-il à Télé Star en 2010. « Ma mère faisait le trottoir. Et d’autres trucs sordides. Ça a été très dur pour moi. Il m’a fallu du temps pour assumer. »
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