Dans L’Heure des pros, ce vendredi 25 mars, Laurent Joffrin s’est énervé après une réflexion de Pascal Praud, en lui reprochant de s’amuser à attaquer ses équipes tout en ne leur permettant pas de lui répondre.
Ce vendredi 25 mars dans L’Heure des pros, Laurent Joffrin s’est quelque peu agacé face aux remarques de Pascal Praud. Alors que l’animateur télé a lancé un débat sur un sondage récent dévoilant les intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle, le chroniqueur et journaliste de 69 ans a donné son avis sur la montée de popularité concernant Jean-Luc Mélenchon, en assurant qu’il pourrait devenir « un leader de la gauche ».
« Ça veut dire que Macron, ou la droite reste au pouvoir éternellement, parce qu’il ne sera jamais majoritaire, Mélenchon », a-t-il estimé, en affirmant que « ça interdirait à la gauche d’accéder au pouvoir ». Pascal Praud en a profité pour intervenir en citant un exemple lié à l’histoire politique française passée. « C’est vrai que quand la gauche était alliée à Georges Marchais, qui avait défendu un régime qui avait tué deux millions de personnes, là c’était mieux », a-t-il lâché. De quoi énerver quelque peu Laurent Joffrin, qui lui a demandé s’il a « lu le programme commun ». Riant aux éclats, l’animateur télé a été rapidement remis en place par son chroniqueur, visiblement piqué au vif.
Découvrez Pascal Praud et sa compagne, Catherine
Une réponse qui a convaincu l’animateur
« Je vais répondre, puisque vous m’attaquez de manière violente », a répliqué le journaliste, reprochant à Pascal Praud « d’attaquer les gens » sans qu’ils puissent « répondre ». « C’est bien vous, ça », a ajouté Laurent Joffrin, sur sa lancée. « Le programme commun, qui avait été signé à l’époque, effectivement avec un parti qui était proche de l’Union soviétique (…), a augmenté les libertés publiques. Et quand les communistes sont arrivés au pouvoir, avec Mitterrand, qu’est-ce qu’il s’est passé ? On a supprimé les tribunaux spéciaux, la peine de mort et on a libéralisé l’audiovisuel. Donc c’est exactement le contraire de ce qu’il s’est passé en URSS », a-t-il enchaîné. Convaincu par sa réponse, l’animateur télé a commenté : « Bonne réponse, bravo », avant de changer de sujet.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran CNews
Autour de
Source: Lire L’Article Complet