L’avocat Gilles-William Goldnadel s’en prend de nouveau au gouvernement dans une interview. Il accuse ce dernier d’amateurisme.
A propos de
Gilles-William Goldnadel
Gilles-William Goldnadel ne mâche pas ses mots. Invité de l’émission Punchline diffusée sur CNews et présentée par Laurence Ferrari, mercredi 24 mars, le président de l’association Avocats sans frontières a remis en cause les nouvelles restrictions sanitaires dans certains départements de France la semaine dernière et plus particulièrement le reconfinement partiel. “On va dire que dans la dernière décade, entre un confinement du ‘en même temps’, qui n’a aucune signification – moi, je ne me plains pas, je ne me plains pas qu’il n’y ait pas un confinement complet – mais je veux dire, c’est un confinement pour rire, c’est un confinement pour les nuls. Je ne sais pas, ça ne trompe personne.”
Selon l’avocat, le gouvernement s’emmêle les pinceaux. Et ce, notamment avec les nouvelles attestations lancées samedi 20 mars. Jugées incompréhensibles selon certains, elles sont pour Gilles-William Goldnadel, une “tragi-comédie.” Côté vaccination, la colère de l’avocat franco-israélien est également vive. Il s’insurge du retard que le pays a pris, en comparaison avec le calendrier vaccinal annoncé initialement par le gouvernement. “Puis, on voit bien en ce qui concerne la vaccination – je vous fais grâce des chiffres que plus personne ne conteste – qu’on est dans la pensée magique ‘demain on vaccinera gratis etc’, mais en vérité on est à la traîne.” Et d’ajouter : “Maintenant, la France est à peu près comme l’Europe sauf que l’Europe est nulle.”
Gilles-William Goldnadel : «C’est un confinement pour les nuls» dans #Punchline pic.twitter.com/CrKtDdHnWQ
Vent debout depuis le début de l’épidémie
Ce n’est pas la première fois que Gilles-William Goldnadel remet en cause les mesures prises par les représentants politiques. Fin février, la Ville de Paris proposait au gouvernement un confinement de trois semaines dans la capitale dans le but de pouvoir tout rouvrir à son issue. Une proposition qui n’avait pas non plus convaincu le président de l’association Avocats sans frontières. “C’est tellement gros », avait-il indiqué alors qu’il était invité dans l’émission de Pascal Praud, diffusée sur CNews. L’avocat peut aujourd’hui être soulagé, ce n’est plus l’objectif de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui avait fait marche arrière, dès le lendemain.
Crédits photos : Capture CNEWS
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