Les discothèques n’ont toujours pas pu rouvrir. Et au delà de la crise que cela implique pour le monde de la nuit, des questions de sécurité se posent. Jean-Roch, inquiet de voir des rassemblements illégaux se multiplier, tire la sonnette d’alarme.
Jean Roch
Si les bars et les restaurant ont pu rouvrir, les portes des boîtes de nuit restent toujours closes. Une situation que dénonce Jean-Roch depuis plusieurs semaines. L’ancien roi des nuits parisiennes, à la tête du VIP Room de Saint-Tropez, avait notamment interpellé Emmanuel Macron le 18 juin dernier lors de son passage dans C que du kif. Très remonté au côté de Cyril Hanouna, il s’était lancé dans une tirade sur les difficultés rencontrées par le monde de la nuit : « On a besoin que ça bouge parce que là, on est dans une sale passe, avait-il déclaré, en colère. Il faut absolument que les clubs réouvrent cet été partout. […] Ce sont des familles qui vont être sinistrées, c’est une catastrophe. Il faut absolument que le clubbing réouvre. Je suis discothèque, vous devez soutenir les discothèques. » Depuis cet appel, bien des célébrités se sont exprimées pour soutenir les personnes qui travaillent dans ce secteur aujourd’hui sinistré.
Le cri du cœur de Jean-Roch face aux rassemblements
Kendji Girac, Gims, Amir, Kev Adams… Les prises de paroles ont été nombreuses. « Je préfère voir des clubs ouverts avec des mesures sanitaires que de voir des milliers de personnes dans la rue sans masque, a notamment déclaré M Pokora. Je trouve ça beaucoup plus dangereux que d’ouvrir les clubs et laisser les gens faire la fête en mettant des mesures de sécurité. » C’est justement sur ce point qu’est revenu Jean-Roch ce mercredi 1er juillet dans le 19.45 de M6. Il a réagi avec inquiétude à la multiplication des rassemblements illégaux et dangereux, comme celui qui a récemment attiré 2000 personnes aux Invalides à Paris et s’est mal terminé. « Regardez ce qui se passe un petit peu partout aux quatres coins du pays ! C’est une jeunesse qui est dans la rue, qui n’a pas de solutions, s’est-il indigné. On doit laisser faire les professionnels. Nous, on doit pouvait les accompagner, les encadrer. Nous sommes qualifiés, nous faisons ce métier depuis assez longtemps pour pouvoir justement les protéger et les accompagner au bout de la nuit. » Ce nouvel appel sera-t-il entendu ? Des représentants du monde de la nuit ont en tout cas rendez-vous ce 2 juillet au ministère de la Santé pour espérer trouver des solutions. Tous espèrent une reprise de l’activité à la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet prochain. Jean-Roch le premier.
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