Christophe Béchu était ce lundi 17 mars l’invité du grand entretien de France Inter. Interrogé sur les débordements de violences policières à Sainte-Soline ce week-end, le ministre de la Transition écologique a également pris la parole sur la réforme des retraites. Les éléments de langage du secrétaire général d’Horizons n’ont toutefois pas convaincu Léa Salamé.
Christophe Béchu était sur tous les fronts, ce lundi 27 mars. Invité de la matinale de France Inter pour réagir aux événements violents de Sainte-Soline ce week-end, le ministre de la Transition écologique a également donné son opinion sur la réforme des retraites, officiellement adoptée à l’Assemblée nationale il y a quelques jours. “Cette réforme a été prise pour éviter qu’on se retrouve dans une impasse. Celle de devoir baisser les pensions ou augmenter les impôts”, a souligné le secrétaire général d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe. “Si on ne se rappelle pas l’origine de cette réforme, on ne comprend pas non plus la situation dans laquelle nous sommes”, a-t-il poursuivi avant d’être interrompu par Léa Salamé.
“Monsieur le ministre, les éléments de langage tous les matins. Tous les matins, il n’y a rien qui change. Je vous assure, je peux le réciter par cœur. On avait Olivier Véran il y a deux jours, c’était exactement le même élément de langage”, s’est ainsi agacée la journaliste, dont la réforme des retraites rythme les interviews matinales depuis de nombreuses semaines. “Pourquoi ça ne prend pas ? Pourquoi vous n’arrivez pas à convaincre ?” a renchéri l’animatrice de Quelle époque !, à la recherche d’une réponse manifestement plus “sincère”.
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Christophe Béchu bousculé par Léa Salamé et Nicolas Demorand
L’ancien maire d’Angers, membre de la majorité, est alors reparti dans le discours gouvernemental. “Le sujet n’est pas ‘pourquoi on n’arrive pas à convaincre ?’ mais ‘est-ce qu’on a besoin de cette réforme ?’ Vous pourrez m’inviter tous les jours, je ne pourrais pas vous répondre autrement”, a assuré le successeur d’Amélie de Montchalin, face à une Léa Salamé déconfite. L’ancien sénateur du Maine-et-Loire a par la suite pris d’autres pays européens ayant reculé l’âge de départ à la retraite comme exemple. “Comment cela se fait si vraiment ce n’est qu’une lubie, une espèce d’idéologie ? On voit bien qu’on a une réalité démographique”, a affirmé le ministre, coupé par Nicolas Demorand lui faisant signe de la main, comme pour que son interlocuteur se réveille. “Mais il ne se passe pas quelque chose en France en ce moment ?” Les tentatives des journalistes ne suffiront pas à faire dévier le politique de 48 ans de son discours millimétré.
Crédits photos : Capture d’écran / France Inter
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À la fin des années 1980, David Pujadas devient reporter sur TF1 avant de rejoindre LCI en 1994. Il a alors 30 ans et amorce une glorieuse carrière. En 2001, le journaliste rejoint France Télévisions et s’impose comme le maître de l’information. Côté style, peu de choses ont changé, à part ses lunettes, qu’il n’arbore plus.
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C’est en 1992, à seulement 23 ans que Christine Kelly fait ses premiers pas à la télé sur la chaîne Archipel 4, diffusée en Guadeloupe. Par la suite, elle quitte la présentation pour devenir journaliste. En 2000, à 31 ans, elle rejoint LCI. À 52 ans, si Christine Kelly a bien changé, elle n’a rien perdu de son charme.
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Après neuf ans passés sur Europe 1, Caroline Roux débute sur le petit écran en tant que chroniqueuse dans l’émission Nous ne sommes pas des anges sur Canal + en 2005. Dix-sept ans plus tard, elle anime l’émission C dans l’air et est en charge des interviews politiques de Télématin. La journaliste n’a par ailleurs (presque) pas changé.
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