VIDÉO – Philippe de Villiers sans pitié : « Castaner aurait dû partir »

Christophe Castaner doit-il quitter le ministère de l’Intérieur ? Pour Philippe de Villiers, la réponse est oui. Sur CNews, il a estimé que c’est une « honte » de l’avoir maintenu.

Avec l’interpellation musclée d’une infirmière qui a reconnu avoir craqué et lancé des « petits cailloux » ou des pierres lors de la manifestation des soignants mardi 16 juin, la police est de nouveau dans la tourmente. Dans ce contexte, le premier flic de France, Christophe Castaner est de plus en plus contesté, au sein même des policiers. Certains n’ont pas apprécié sa réaction aux manifestions en lié avec l’affaire Adama Traoré. Entre le ministre de l’Intérieur et ses troupes, la relation semble tendue, ce qui inquiète Philippe de Villiers qui estime qu’il aurait dû s’en aller.

Dans ce contexte tourmenté, il craint une résurgence du terrorisme. « Je pense que les Français regardent les policiers, les gendarmes l’armée, comme l’ultime recours pour leur protection parce qu’ils savent que le terrorisme guette. (…) « Le terrorisme, c’est autre chose que les black-blocks. Le terrorisme il est chez nous, il veille et je dirais même qu’il cherche à profiter de la convalescence dans laquelle nous sommes. Et de la faiblesse de l’état », a-t-il expliqué ce mercredi 17 juin dans Punchline sur CNews. Quand il parle de l’État : il vise son ami, le président Emmanuel Macron, qui n’a pas évincé Christophe Castaner. « Je ne comprends pas. Il faut tenir la main ferme maintenant. Et là qu’il ait laissé Castaner, c’est une honte. Castaner, il aurait dû partir », a tranché Philippe de Villiers sur la chaîne d’information. La semaine dernière, c’est sur BFM TV qu’il avait dénoncé « le gouvernement de la pétoche ». « Des pétochards » qui « ridiculisent l’État et le président de la République », selon le président du Mouvement pour la France (MPF).

Un livre choc

Malgré sa proximité avec le chef de l’État, le fondateur du Puy du fou n’hésite pas à étriller Emmanuel Macron dans son nouveau livre intitulé Les Gaulois réfractaires demandent des comptes au Nouveau Monde. « J’ai mis du temps à comprendre ce qui se cachait derrière les figures chorégraphiques du “en mêm’temps” : Macron des villes, Emmanuel des champs », écrit-il avant de dresser un portrait peu reluisant de celui qui était son ami. « Il passe d’une rive à l’autre, et offre à ses amis, dans l’instant, le témoignage d’une conviction sincère. Je le crois capable d’empathie pour moi et d’amitié pour Cohn-Bendit. En réalité, le docteur Macron écoute Cohn-Bendit et le Mister Emmanuel entend Villiers », analyse-t-il.

Crédits photos : Capture CNews

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