VIDÉO – “On sent une panique” : Sandrine Rousseau amusée par les annonces d’Elisabeth Borne

Invitée sur le plateau de Télématin sur France 2 ce mercredi 8 juin, Sandrine Rousseau a livré son analyse concernant les nouvelles annonces d’Elisabeth Borne, notamment sur la revalorisation de 4% des retraites. D’après l’écologiste, ces mesures indiquent que le gouvernement n’est pas certain d’obtenir la majorité aux législatives.

A propos de


  1. Sandrine Rousseau


  2. Elisabeth Borne


  3. Jean-Luc Mélenchon

À l’approche du premier tour des législatives ce dimanche 12 juin, la majorité et la NUPES sont au coude-à-coude dans les sondages. Une quasi-égalité qui commence à inquiéter les membres du nouveau gouvernement, d’après l’analyse faite par Sandrine Rousseau dans Télématin, sur France 2, ce mercredi 8 juin. Alors que Thomas Sotto lui a demandé si le projet de revalorisation de 4 % des retraites pour le mois de juillet est une bonne nouvelle ou plutôt une mesure électoraliste, l’écologiste lui a répondu : « On sent une panique dans le gouvernement. Ils proposent plein de choses comme ça, à la va-vite, pour essayer de maintenir leur majorité au Parlement. »

Pour la femme politique de 50 ans qui s’était inclinée face à Yannick Jadot à la primaire EELV, Elisabeth Borne s’est trahie avec ses annonces faites ce mardi 7 juin, tentant le tout pour le tout afin de convaincre un maximum d’électeurs à quatre jours du premier scrutin. « C’est bon signe pour nous. Cette panique veut dire qu’ils ne sont pas sûrs d’avoir la majorité et que nous pouvons gagner », a affirmé Sandrine Rousseau. Et d’ajouter : « Je veux dire quelque chose aux Français : là il y a quand même un enjeu. C’est d’imposer une cohabitation. Et ça serait la première fois dans cette Ve République que dès l’élection du président, il y ait tout de suite un vote de défense qui lui impose une cohabitation. »

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Jean-Luc Mélenchon pourrait-il être nommé Premier ministre ?

En cas de victoire de la NUPES sur la coalition du centre appelée Ensemble, la majorité à l’Assemblée souhaiterait voir Jean-Luc Mélenchon nommé à Matignon. « Dans l’accord de la NUPES, il est noté que ce sera Jean-Luc Mélenchon », a appuyé Sandrine Rousseau, candidate dans la 9e circonscription de Paris, tandis que Thomas Sotto tentait de savoir si elle pourrait devenir Première ministre à la place de l’Insoumis, étant donné qu’Emmanuel Macron a déclaré ne pas vouloir le nommer en remplacement d’Elisabeth Borne.

Le chef de l’État a en effet taclé Jean-Luc Mélenchon et son ambition le 3 juin dernier auprès de la presse régionale : « Le président choisit la personne qu’il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président« , a lancé Emmanuel Macron. Et de poursuivre, en faisant référence à l’absence de candidature du chef de LFI aux législatives : « Il est rare de gagner une élection à laquelle on ne se présente pas. »

Crédits photos : Capture d’écran France 2

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