Dans le JT de France 2, jeudi 21 avril, Emmanuel Macron a répondu aux questions d’Anne-Sophie Lapix, journaliste qu’il n’apprécie pas vraiment à cause de son ton parfois cinglant.
Jeudi 21 avril, Emmanuel Macron a accepté l’invitation d’Anne-Sophie Lapix, sur le plateau de France 2. L’occasion pour le président de la République de parler plus en détail de son projet pour le pays, s’il est réélu à l’Élysée lors du second tour de l’élection présidentielle. Durant son échange avec la journaliste, le chef de l’État en a profité pour glisser une petite remarque étonnante, prouvant subtilement qu’il n’a pas vraiment d’atomes crochus avec elle.
En effet, Anne-Sophie Lapix lui a parlé de son déplacement dans le département de Seine-Saint-Denis, qui est le plus pauvre de France, pour se rapprocher des électeurs ayant voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour. « Au cœur de votre programme, il y a la solidarité à la source, le versement automatique des aides à ceux qui y ont droit. C’est une mesure sociale ou une mesure d’économie ? » lui a demandé la journaliste, tandis qu’Emmanuel Macron a répliqué : « Les deux, mon général… » De quoi faire tiquer la présentatrice, qui n’a néanmoins pas réagi verbalement, en laissant son interlocuteur développer son point de vue.
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Une remarque piquante sur l’écologie
Au cours de son interview, le président de la République a également reçu une petite remarque cash de la part d’Anne-Sophie Lapix, connue pour ses questions et réactions piquantes. Proposant au Président de parler d’écologie, la journaliste a rappelé que lors de son débat de l’entre-deux-tours avec Marine Le Pen, il a été traité de « climato-hypocrite » par son adversaire du Rassemblement national, tandis que cette dernière lui a reproché d’être « climato-sceptique ». « Vous avez passé une loi qui prévoit 40 % de réduction des gaz à effet de serre par rapport à 1990 d’ici 2030, mais l’Europe a rehaussé cet objectif à 55 %, Jean-Luc Mélenchon, lui, promettait 65 %… Ne manquez-vous pas d’ambition ? » a-t-elle lancé. Décidé à ne pas se laisser intimider, Emmanuel Macron a répondu par la négative en estimant que « si on veut tenir les objectifs fixés par le rapport du GIEC, ça veut dire qu’on doit aller deux fois plus vite que ce qu’on a fait ces cinq dernières années ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran France 2
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