Le 5 avril dernier, Léa Salamé a reçu un ancien Premier ministre au micro de la matinale de France Inter. Au cours de cet entretien, la complice de Nicolas Demorand a souhaité faire réagir son invité sur ses « passions brûlantes« . Explications…
Des confidences surprenantes. Le 5 avril dernier, Bernard Cazeneuve était l’invité de la matinale de France Inter. S’il était bien sûr question de politique durant cette entrevue, l’ancien Premier ministre a également été interrogé sur un sujet plus étonnant par Léa Salamé. « Avant de parler politique, vous vous aviez sept ans quand François Mauriac est mort. Vous l’avez découvert deux ans plus tard, à neuf ans, en prenant dans la bibliothèque familiale ‘Le Noeud de vipères’. Vous pensiez que c’était un livre sur les serpents qui vous terrifiaient à l’époque. Vous ouvrez le livre et vous écrivez : ‘Je découvris un monde encore inconnu de moi (…) Mais pour des raisons qui m’échappaient, ce récit des passions brûlantes me parlait.’ Ce sont dont les passions brûlantes qui consument les personnages de Mauriac – l’amour, la haine, la jalousie, le tiraillement permanent entre la grâce et le pêché – qui vous ont souvent attiré, Bernard Cazeneuve ?« , s’est interrogée la journaliste de France Inter.
Et la complice de Nicolas Demorand d’ajouter, amusée : « On ne vous imagine pas sensible aux grands emportements passionnels comme ça tout de suite, mais sans doute, on vous connaît mal… » L’intéressé a alors pris la parole pour s’expliquer : « Je vais vous rassurer Léa Salamé. À l’âge de neuf ans, ce n’est pas tout ça que je saisis spontanément, sinon il faudrait que je consulte immédiatement« , a plaisanté l’ancien ministre de l’Intérieur. « Ce qui m’intéresse à l’époque, c’est ce que ces personnages – qui sont entiers, profonds, tourmentés – révèlent de ce qu’on peut appeler l’âme humaine. Ça, je le sens intuitivement à l’âge de neuf ans même si, bien entendu, je ne comprends pas toute la subtilité du livre« , a détaillé l’homme politique de 59 ans, qui a également été touché par « la tragédie qui s’empare du personnage principal. » Les choses sont dites !
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Léa Salamé cash face à un ministre
Léa Salamé n’a en effet pas peur de poser les questions qui embarrassent ou dérangent. Elle l’a prouvé par le passé, avec des invités comme Valérie Pécresse ou plus récemment Roland Lescure. Le 29 avril dernier, alors qu’elle recevait un membre du gouvernement dans la matinale de France inter, elle n’est pas passée par quatre chemins : « Vous êtes ministre de l’Industrie depuis 10 mois, est-ce que vous êtes dépressif ?« , lui a-t-elle demandé, en référence aux mots prononcés par le chroniqueur Yaël Goosz quelques instants plus tôt. « Est-ce que vous souffrez, comme vos collègues ministres, de voir vos sujets écrasés par la réforme des retraites depuis trois mois ?« , s’est-elle interrogée, cash. « Absolument pas !« , a rétorqué le frère du chroniqueur de C à vous sur France 5. « Parce que d’abord, l’industrie tourne tous les jours, celle qui va bien, que l’on est en train de décarboner avec une révolution industrielle qui va produire des milliers de jobs, et celle qui va moins bien, elle aussi, et je suis à ses côtés« , a-t-il affirmé. Ce qui a évidemment réjoui Léa Salamé : « Donc vous n’êtes pas dépressif !«
Crédits photos : Capture d’écran France Inter
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À la fin des années 1980, David Pujadas devient reporter sur TF1 avant de rejoindre LCI en 1994. Il a alors 30 ans et amorce une glorieuse carrière. En 2001, le journaliste rejoint France Télévisions et s’impose comme le maître de l’information. Côté style, peu de choses ont changé, à part ses lunettes, qu’il n’arbore plus.
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