Ce samedi 21 novembre, Jonathann Daval a retrouvé sa cellule de la maison d’arrêt de Dijon où, comme l’a rappelé Bernard Montiel sur le plateau de TPMP ce lundi 23 novembre, l’informaticien serait moqué par ses codétenus pour ses TOC.
Ce samedi 21 novembre, au terme de six jours d’un procès hors normes, Jonathann Daval a été condamné à 25 ans réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme Alexia. Incarcéré à la maison d’arrêt de Dijon depuis trois ans, l’informaticien, qui n’a pas l’intention de faire appel, a regagné une cellule surnommée « la maison de Barbie » par ses codétenus, comme l’a rappelé Bernard Montiel ce lundi 23 novembre sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste.
Revenant sur le profil psychologique du prévenu, le chroniqueur a ainsi souligné que ce dernier était « envahi par les TOC« , et de poursuivre : « on appelle sa cellule ‘la maison de Barbie’, tout le monde se moque de lui, parce que c’est tellement bien rangé, tellement nickel, tellement propre…« Des troubles obsessionnels compulsifs que Jonathann Daval, qui peut compter sur le soutien inconditionnel de sa mère, aurait développés à l’adolescence et qui n’ont fait que s’accentuer depuis lors.
« Je suis un peu maniaque, j’aime que les choses soient bien rangées«
Dans son rapport, le psychiatre Jean Canterino évoquait ces TOC « sévères« , qui ont évolué en « un amour (compulsif) de l’ordre, de la propreté, du rangement » et « la persistance de rites de vérification« . Une personnalité « de type obsessionnel » et « une pathologie de personnalité » qui se traduisent notamment chez le prévenu par un rituel de lavage de mains répétitifs dont il n’a jamais pu se défaire. « Je suis un peu maniaque, j’aime que les choses soient bien rangées« , avait par ailleurs reconnu Jonathan Daval qui, selon l’avocat Pierre Farge, souffrirait d’une « homosexualité refoulée ». Une personnalité complexe qui n’a pas fini de faire couler de l’encre…
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