VIDÉO – “J’ai eu la naissance de mon bébé et la perte de mon papa” : les confidences touchantes de Gilles Lellouche sur ces “six mois” difficiles

Dans le nouveau programme proposé par France 2 ce samedi 3 septembre, Les Rencontres du Papotin, Gilles Lellouche a fait des confidences particulièrement émouvantes.

France 2, à l’instar des autres chaînes du PAF, a fait sa rentrée cette semaine, et à cette occasion, elle a proposé ce samedi 3 septembre un nouveau programme : Les Rencontres du Papotin. Chaque semaine, le magazine proposera des interviews atypiques réalisées par des journalistes non professionnels porteurs du trouble autistique. Pour sa première, c’est l’acteur Gilles Lellouche qui était invité, et il s’est livré comme rarement.

À la question « Est-ce que vous pensez beaucoup à votre père ? », le comédien de 50 ans a répondu, l’émotion visible sur son visage : « Je pense tous les jours à mon papa. » Il a enchaîné en remerciant le journaliste de lui avoir posé cette question et en a expliqué la raison : « Le fait d’y répondre me fait encore penser à lui. Parfois, il m’arrive, quand je n’y pense pas assez, de m’en vouloir, parce que les gens qui partent et qui disparaissent n’existent que dans nos pensées », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Donc, il faut toujours (…) les faire vivre dans notre cœur et dans notre tête. »

« C’est l’équilibre de la vie »

Celui qui précise avoir perdu son père il y a douze ans revient ensuite sur la façon dont il a réussi à passer ce cap douloureux : « J’aimais beaucoup beaucoup mon papa. Par contre, pas toujours, mais parfois, la vie est bien faite et j’ai eu la chance d’avoir ma fille juste avant la mort de mon papa », raconte le réalisateur du Grand Bain. Et le comédien de 50 ans mesure la chance qu’il a eue : « Elle est née six mois avant que mon papa ne parte au ciel, et que mon père ait pu voir ma fille a été une grande chance pour moi. »

Si le chagrin était là, Gilles Lellouche explique néanmoins : « Peut-être que ma peine a été un peu plus équilibrée, en tout cas, peut-être que j’ai eu un peu moins de peine de perdre mon père parce que j’avais ma fille qui venait d’arriver. » Et de conclure cette séquence émotion : « En six mois, j’ai eu la naissance de mon bébé et la perte de mon papa. Voilà, c’est l’équilibre de la vie, même si j’aurais préféré que mon papa soit encore là, évidemment. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture France 2

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  1. Gilles Lellouche

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