Ingrid Betancourt était l’invitée de Télématin ce mercredi 25 mai. L’occasion pour celle qui a été otage pendant plus de six ans de revenir sur sa captivité. La politique a souvent pensé qu’elle pouvait « mourrir » durant cette période.
Sa captivité dans la jungle amazonienne pendant plus de six ans et sa libération en 2008 ont ému de nombreux Français. Ce mercredi 25 mai, Ingrid Betancourt était l’invitée de Télématin. La politique franco-colombienne a évoqué sa détention par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) au micro de Thomas Sotto. « J’ai eu l’impression que je pouvais mourrir, j’étais très très malade et j’ai eu le sentiment qu’ils (ses ravisseurs, NDLR) allaient me laisser mourrir« , s’est remémorée Ingrid Betancourt.
Ses conditions d’emprisonnement, aussi difficiles qu’exténuantes, l’ont forcé à s’interroger sur la mort. « J’étais très très fatiguée, je n’avais pas toute ma capacité intellectuelle, et je me rappelle m’être dit que peut être ce serait un sommeil profond, une forme de libération« , a confié l’ancienne otage. La sexagénaire s’estime aujourd’hui libérée de ce passé. « Je ne pense pas que je puisse me définir comme une personne traumatisée par les événements« , a déclaré Ingrid Betancourt en souriant, après avoir révélé qu’elle dort « d’un sommeil profond et très agréable« sans faire de « cauchemars« .
Ingrid Betancourt de retour en politique vingt ans après sa captivité
Sa candidature à l’élection présidentielle colombienne de 2002 avait été la cause de son enlèvement par les FARC. Vingt ans plus tard, Ingrid Betancourt s’est relancée dans la course à la plus haute fonction exécutive de son pays, dont le premier tour se tiendra ce dimanche 29 mai. D’abord candidate, l’ancienne otage s’est ravisée in extremis ce dimanche 22 mai. Elle s’est finalement ralliée à Rodolfo Hernandez, un candidat indépendant, qu’elle estime être «l’unique candidature qui peut mettre fin au système», a rapporté l’AFP. Celle qui se présentait sous l’étiquette de son parti écologiste, Vert oxygène, souhaite par dessus tout endiguer la corruption dans son pays. Créditée de 0,8% d’intention de vote durant sa campagne, Ingrid Betancourt espère la défaite de Gustavo Petro et un poste au sein du futur gouvernement pour « servir la Colombie ».
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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