VIDÉO – “Il n’est pas protégé” : Jean-Pierre Raffarin inquiet pour Emmanuel Macron

Ce lundi 25 avril, Jean-Pierre Raffarin était invité sur le plateau de C à vous sur France 5. L’ancien Premier ministre a évoqué la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle.

Au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron, les analyses de la présidentielle se multiplient. Invité de la première partie de l’émission C à Vous sur France 5, Jean-Pierre Raffarin a ainsi évoqué le renouvellement des fonctions du président sortant ce lundi 25 avril. Un rôle délicat, selon lui : “Je trouve que le président n’est pas protégé et je suis vraiment préoccupé de voir que tous les reproches viennent sur lui”, a lancé l’ancien Premier ministre du gouvernement de Jacques Chirac, nouveau soutien du chef de l’Etat. “Il est tout jeune, c’est assez rare, on a eu le candidat qui était le plus jeune, qui était le plus expérimenté”, a estimé Jean-Pierre Raffarin.

Pour moi, il a tout en main pour réussir ce quinquennat. Il a l’expérience, il a la jeunesse. Il est connecté avec la transformation écologique, avec la révolution digitale », a-t-il lancé. Et le politique, proche de Michel Sardou, d’ajouter catégoriquement: “Pour peu qu’il est bien mesuré que la continuité, c’est l’échec.” L’époux d’Anne-Marie Perrier a donc posé son diagnostic : “une réforme institutionnelle puissante » serait nécessaire. Passer à une sixième république, comme le préconise l’ancien candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, écarterait d’après celui qui a désavoué Valérie Pécresse, des “principes gaullistes“. “Je crois qu’il faut plus de débats, de démocratie, plus de choix et moins de choses qui remontent au président.”

Emmanuel Macron souhaite-t-il faire “comme aux États-Unis” ?

Jean-Pierre Raffarin a notamment proposé de renforcer le rôle du Parlement en “découpant d’élection du président et celui du député”. Et en conséquence, revenir à un septennat devrait être envisagé, selon lui : “Il y a plus simple, par exemple […] qu’on fasse comme aux États-Unis des élections de mi-mandat pour qu’il y ait une élection législative à mi-mandat.” Une proposition déjà envisagée par le chef d’État réélu, comme l’a souligné la présentatrice de l’émission Anne-Elisabeth Lemoine.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Capture d’écran France 5

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