VIDÉO – “Elle n’a pas dit ça” : Léa Salamé corrige Emmanuel Macron sur Marine Le Pen

Sur France Inter, vendredi 22 avril, Emmanuel Macron s’en est pris à Marine Le Pen et à son intention d’interdire le voile en France si elle est élue au gouvernement ce dimanche. De quoi pousser Léa Salamé à réagir lorsque son interlocuteur a pris des raccourcis.

Invité au micro de France Inter, ce vendredi 22 avril au matin, Emmanuel Macron s’en est pris à son adversaire, Marine Le Pen, et à ses ambitions pour la France. Devant l’explication simplifiée des intentions de la candidate du Rassemblement national, Léa Salamé s’est sentie obligée d’intervenir. « J’ai été frappé, quand même, [par] ces dernières semaines qui ont été des points d’interrogation », a commencé le président de la République, avant de revenir sur son récent débat avec la femme politique.

À ses yeux, celui-ci a « mis en lumière » le fait que le parti de sa concurrente « s’appelle l’extrême droite », même si sa représentante n’apprécie pas trop ce terme, elle qui se bat pour dédiaboliser son camp. « Quand on a quelqu’un qui vous explique que l’islam = islamisme = terrorisme = problèmes, parce que c’est exactement [ce qu’elle dit] », a développé Emmanuel Macron, tandis que la journaliste l’a repris en précisant que Marine Le Pen « n’a pas dit ça ». « Non, mais ce cheminement l’a montré », a répliqué le Président, qui assure que lorsque la candidate RN parle du voile, le sujet passe ensuite à la religion musulmane et à la menace terroriste. Celui qui espère bien prolonger son mandat a déploré le projet de sa concurrente, « qui consiste à interdire le voile, le foulard, dans l’espace public – c’est-à-dire à rompre avec la laïcité à la française et en sortir complètement – et à ne pas respecter la Constitution, (…), à sortir des textes fondateurs de notre Europe ».

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Une femme de droite ou de gauche ?

« Madame Le Pen est l’héritière d’un père, d’un parti, d’une idéologie, qui a aussi reposé sur beaucoup d’antisémitisme », a enchaîné Emmanuel Macron en rappelant la création du Front National, en 1972. Pourtant, si pour le président de la République il est clair comme de l’eau de roche que la prétendante à l’Élysée est une femme de droite, ce n’est pas le même refrain du côté d’Éric Zemmour. Le polémiste, qui a rassemblé 7,1 % des voix au premier tour de la présidentielle, avait déclaré, sur BFMTV en octobre dernier, que la candidate du RN était « de gauche ».

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France Inter

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