Ce vendredi 4 mars, Jordan Bardella était l’invité de C à vous sur France 5. Le président par intérim du Rassemblement National a ouvertement critiqué Emmanuel Macron. Il a notamment déploré avec ironie la coïncidence entre l’annonce de la fin du port du masque obligatoire et l’entrée en campagne du président-candidat.
« Comme par hasard. » Jordan Bardella n’a pas manqué d’ironie envers Emmanuel Macron. Ce vendredi 4 mars, alors qu’il était présent sur le plateau de l’émission C à vous, diffusée sur France 5, l’homme politique de 26 ans s’en est pris au chef de l’État. Après lui avoir reproché d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle un mois seulement avant le premier tour, le compagnon de Nolwenn Olivier a fustigé une de ses récentes mesures : la fin du port du masque. En effet, cette restriction sanitaire prendra fin le 14 mars prochain (sauf dans les transports et les lieux de santé). Et, aux yeux de Jordan Bardella, cette annonce coïncide parfaitement avec l’entrée en campagne du chef de l’État.
En effet, d’après lui, la fin du port du masque prévue le 14 mars pourrait pousser les Français, sûrement heureux de cette décision, à voter pour Emmanuel Macron. « C’est très étrange, on lève les restrictions de liberté, comme le port du masque, comme par hasard à quinze jours de l’élection présidentielle« , a déclaré avec amertume le président par intérim du Rassemblement National. « Je m’en réjouis, il faudrait faire des élection présidentielles tous les deux mois, les Français seraient ravis« , a-t-il également raillé.
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Jordan Bardella appelle Emmanuel Macron à débattre
Lors de son passage à C à vous ce vendredi 4 mars, Jordan Bardella en a profité pour rappeler qu’avec l’annonce tardive de sa candidature à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’avait toujours pas débattu avec ses concurrents. « C’est un refus d’assumer son bilan« , a indiqué l’homme politique, « parce qu’en réalité, on va parler combien de temps du bilan d’Emmanuel Macron ? Deux semaines ? » Selon lui, le président de la République ne veut pas une élection, « mais une nomination par tacite reconduction« , a-t-il blâmé.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran France 5
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