Les élections législatives approchent et on ignore encore si François Hollande, ex-président et député de Corrèze pendant près de 25 ans, sera candidat avec la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Il était ce 9 mai l’invité de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter.
Sur France Inter ce lundi 9 mai, François Hollande a été interrogé sur l’avenir du Parti socialiste et sa vision de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), regroupant les divers partis de la gauche français, en vue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains. Toujours sceptique vis-à-vis de cette alliance, le politicien n’a pas profité de son interview avec Léa Salamé pour se déclarer candidat mais a souligné le fait que la circonscription de la Corrèze, dont il a été le député pendant presque 25 ans, avait été réservée à La France insoumise dans l’accord de la Nupes. « Je trouvais que c’était une forme d’élégance, de courtoisie« , a-t-il amèrement noté. « C’est une provocation ? » a de suite rebondi Léa Salamé. « Il y a des absences d’amitié dans le PS qui me paraissent tout à fait néfastes, mais pour ce qui me concerne… j’ai jusqu’au 20 mai je crois ? »
De quoi confirmer la méfiance de François Hollande envers La France insoumise et ajouter une nouvelle justification à sa potentielle candidature comme député de la Corrèze. D’autant que le 28 avril dernier, le socialiste affirmait au micro de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia sur France Info, qu’il « excluait d’être candidat de l’Union Populaire« . Si une coalition de gauche est bel et bien là, les tensions le sont aussi.
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À l’investiture d’Emmanuel Macron, un François Hollande solitaire
Ce samedi 7 mai, l’ancien président faisait partie des 450 invités de l’investiture d’Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée. Placé à côté de Nicolas Sarkozy dans les premiers rangs de la salle des fêtes de la résidence présidentielle, le compagnon de Julie Gayet n’a pas semblé très à l’aise. Conscient de la complicité liant son ex-ministre de l’Économie, devenu le plus jeune président de la République, à son rival politique de toujours, François Hollande est apparu très isolé sur les nombreuses photos de la cérémonie. « Cette scène incroyable, au premier rang, où Nicolas Sarkozy est en discussion passionnée avec des personnalités tandis que François Hollande, seul au premier rang, se tient debout comme un pic, visage fermé », a pointé le journaliste Arthur Berdah sur Twitter.
Parallèlement ce moment de solitude, Le Parisien révèle que l’ex-président socialiste a mis en garde Emmanuel Macron lors d’une rapide discussion à l’issue de la cérémonie. Dans son discours, le chef de l’État a annoncé « une méthode nouvelle, loin des rites et chorégraphies usées ». « Ce qui veut dire que la précédente n’était pas la bonne », selon François Hollande.
Crédits photos : Capture d’écran / France Inter
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