Invitée du Morandini Live sur CNEWS, mardi 8 mars dernier, une ancienne chroniqueuse qui avait rejoint les rangs de Valérie Pécresse a annoncé qu’elle quittait le navire de la candidate des Républicains. Elle en a profité pour démolir sa campagne et son équipe « pas au niveau« .
Et un soutien de moins pour Valérie Pécresse. À quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, les candidats doivent plus que jamais assurer leurs arrières. Mais certains d’entre eux font face à des mauvaises nouvelles. C’est le cas de la présidente de la région Île-de-France, qui vient de perdre un de ses fidèles. Il s’agit de l’ancienne chroniqueuse de C à vous, Babette de Rozières, âgée de 74 ans. Conseillère régionale d’Île-de-France, elle avait rejoint les rangs de la candidate lors de la campagne des élections régionales en 2015. Invitée sur le plateau de Morandini Live sur CNEWS mardi 8 mars dernier, la cheffe cuisinière originaire de Guadeloupe a expliqué les raisons de son départ.
Son premier argument est le manque d’intérêt que porte Valérie Pécresse aux Outre-mer. « Au fil du temps, j’ai constaté qu’il n’y a pas une seule ligne sur les Outre-mer. Ça m’a interpellée. (…) Je ne suis pas écoutée. Je me suis dit : ‘Non. Ce n’est pas possible que je suive Valérie dans cette voie-là’. (…) J’ai l’impression qu’elle méprise les Outre-mer. J’ai décidé non seulement de ne pas soutenir Valérie, mais je dirai aussi à mes compatriotes de ne pas le faire« , a-t-elle assuré, précisant que sa décision fut définitivement actée lorsque la candidate a choisi, à la dernière minute, de ne pas se rendre au Salon de la gastronomie des Outre-mer, en janvier dernier, comme le rapporte Télé 7 jours.
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« Un directeur de campagne complètement nul »
La seconde raison qui a poussé Babette de Rozières à lâcher Valérie Pécresse, c’est sa campagne présidentielle, qu’elle considère « tout à fait hors-sol« , a-t-elle affirmé sur CNEWS. Notamment à cause, selon elle, d’un « directeur de campagne complètement nul » (Patrick Stefanini, ndlr) et d’une équipe qui « n’est pas au niveau« , a-t-elle précisé. S’il y a « plein de choses qui ne lui ont pas plu« , l’ancienne speakerine a surtout déploré un manque de « sincérité » et de « loyauté » et une campagne qui « n’a ni queue, ni tête. » Selon elle, d’autres soutiens politiques de la candidate des Républicains pourraient l’abandonner dans sa course à l’Élysée. « Il y a des personnes autour d’elle qui pensent exactement la même chose que moi, mais qui n’osent pas le dire. Quand on veut avoir un champion, il faut un bon entraîneur. Elle a choisi un canard boiteux. Elle en subit les conséquences« , a conclu l’ex-chroniqueuse.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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