“Va te faire soigner” : Carla Bruni indignée, elle dénonce des faits graves

Après avoir agressé sa femme, Mohamed Haouas a été condamné à un an de prison ferme sans maintien en détention par le tribunal correctionnel de Montpellier, le mardi 30 mai. Scandalisée par cette affaire, Carla Bruni a partagé le message poignant d’Andrea Bescond adressé au rugbyman sur son compte Instagram.

Un verdict qui ne passe pas auprès de Carla Bruni. Le mardi 30 mai, le rugbyman Mohamed Haouas a été condamné à un an de prison ferme sans maintien en détention pour violences conjugales par le tribunal correctionnel de Montpellier. Quatre jours plus tôt, le pilier du XV de France a bousculé et frappé sa femme en plein milieu d’un centre commercial. Une agression filmée par les caméras de surveillance. Lors de sa comparution immédiate, le sportif de 29 ans a reconnu les faits et expliqué qu’il était parti en vrille parce qu’il avait vu sa compagne fumer une cigarette. Très vite, certaines personnalités n’ont pas manqué de réagir à cette nouvelle affaire de violence conjugale. Sous le choc, Carla Bruni a partagé le post de la danseuse Andréa Bescond, très engagée contre les violences faites aux femmes. « Tu t’appelles Mohamed Haouas (…) Tu viens d’être condamné à un an de prison pour avoir frappé ta femme. », a-t-elle écrit en préambule. Avant de rappeler les faits : « Tu l’as frappée car : ‘Elle a fumé, et si elle peut mentir pour la cigarette, elle peut mentir pour tout… »

Une défense qui n’a aucune valeur aux yeux de la réalisatrice. « Va te faire soigner », a-t-elle lâché sans détour. Avant de s’indigner : « Comme d’habitude, la justice française ne te fera pas faire une seule journée de prison, tu porteras un bracelet électronique. » Si elle a déploré la décision du tribunal correction de Montpellier, Andrea Bescond a salué celle de la sélection tricolore : « Mais au moins, on te verra plus sur le terrain avec le XV de France. », a-t-elle indiqué au fil de sa publication. Pour conclure son message, la réalisatrice n’a pas manqué d’interpeller le rugbyman : « Respecte les femmes ». Un message fort que Carla Bruni avait à coeur de partager.

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Apolline de Malherbe en colère après le procès de Mohamed Haouas

Carla Bruni et Andrea Bescond n’ont pas été les seules à être consternées par cette affaire. Apolline de Malherbe a également suivi de près le procès et n’a pas manqué de rebondir sur les propos de l’avocat du rugbyman Me Marc Gallix. Quelques minutes avant l’audience, ce dernier était revenu sur l’agression. « Ce ne sont pas des violences habituelles », a-t-il estimé auprès de nos confrères du Parisien. Avant de poursuivre : « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, c’est troublant, c’est une crise de jalousie, il n’a pas accepté qu’elle puisse avoir une certaine indépendance, travailler. » Choquée par les propos et par le délibéré, la journaliste de BFMTV s’est emparée de son compte Twitter pour faire part de son indignation. « Tristesse. Colère », a-t-elle écrit avec dépit.

Crédits photos : Zuma Press / Bestimage

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Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.

Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.

« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »

« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».

« Moi qui adore la comédie et qui aimerait en faire beaucoup plus je dois dire que je suis affligée par les rôles écrits pour les femmes (..). soit je suis nymphomane, soit je suis mal baisée, soit j’ai mes règles, soit je ne les ai pas. Tout est raconté en dessous de la ceinture. Ça n’est pas intéressant. Moi je rêve qu’on m’autorise à faire rire comme un homme. Faire rire avec autre chose qu’avec des nichons et une chatte. », déclarait-elle dans les colonnes des Inrockuptiles.

« Balance ton quoi ! » Avec ce titre, Angele est devenue l’icône féministe la plus populaire. Dès lors, la chanteuse Belge n’hésite pas à mettre à profit sa notoriété pour défendre cette cause. Dans un entretien publié dans les colonnes de Madame Figaro, l’artiste se disait très fière d’avoir sensibilisé des jeunes générations sur le fléau du sexisme : « Des filles et des garçons me disent : « On l’écoute tous à l’école ». » Pour autant, « le combat n’est pas fini ».

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