Les révélations font froid dans le dos. Mardi 30 novembre 2021, Le Parisien a dévoilé une affaire sordide : la mise en détention provisoire de trois personnes, dont une, animatrice en maternelle, accusée de proxénétisme sur deux jeunes filles de 12 et 14 ans.
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Les accusations sont graves. Le mardi 30 novembre 2021, Le Parisien révèle une affaire qui fait froid dans le dos. Deux hommes et une femme ont été placés en détention provisoire. La raison : ils sont accusés de proxénétisme sur deux jeunes filles, âgées de 12 et 14 ans. Issus de la commune de Chelles, en Seine-et-Marne, ils auraient voulu « acheter une prostituée, moyennant la somme de 800€ », peut-on lire dans l’article du quotidien. Ils auraient également « favorisé la prostitution de deux filles (…) dans différents hôtels d’Ile de France ». Un acte très grave qui les a menés tout droit en comparution immédiate pour « proxénétisme aggravé par la pluralité des victimes » et « tentative de traite d’êtres humains commise en échange d’une rémunération ». Parmi les trois personnes mises en cause, une femme âgée de 21 ans est animatrice dans une école maternelle de Marne-la-Vallée.
Des annonces sur Internet pour attirer les clients
Une circonstance aggravante. « En vingt ans de carrière, je n’ai eu à traiter cette infraction [traite des êtres humains ndlr.] que deux fois, c’est gravissime », a lancé la présidente Emmanuelle Teyssandier-Igna. Selon Le Parisien, les deux adolescentes auraient déjà été victimes de proxénétisme. En effet, « trois proxénètes […] ont été condamnés fin octobre à de lourdes peines de prison. Lors de la précédente audience, il avait été établi qu’elles avaient disparu des radars », peut-on lire dans l’article. Mais la semaine dernière, des policiers « ont retrouvé leur trace dans une chambre de l’hôtel Première classe à Chelles ». Selon les enquêteurs, les deux fillettes se prostituaient dans cet établissement depuis plusieurs semaines « à raison de 15 relations sexuelles par jour ». Les clients étaient alors séduits par des annonces publiées sur Internet. Au vu des accusations et des risques de concertation entre les trois personnes mises en cause, la substitute du procureur a « fustigé ‘leur absence totale de considération pour la dignité des enfants prostitués qui subissent des dommages irréversibles' » et a préféré les envoyer en détention. De plus, la magistrate se serait alors inquiétée face au statut de l’animatrice en maternelle. Du côté de la défense, l’avocate de la jeune femme aurait déclaré que cette affaire avait été « un électrochoc ».
Les trois personnes restent présumées innocentes jusqu’à l’issue définitive d’un procès.
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