Un sexagénaire jugé pour “viols par surprise” : il aurait dupé ses victimes avec un faux profil

À partir du lundi 25 octobre 2021, un sexagénaire est jugé par la cour criminelle de l’Hérault pour des faits de « viols par surprise« . L’homme âgé de 68 ans est accusé de s’être fait passer pour un séduisant trentenaire grâce à un faux profil au moyen duquel il attirait ses victimes sur internet.

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À partir du lundi 25 octobre 2021, la cour criminelle de l’Hérault, située à Montpellier, juge un sexagénaire, accusé de « viols par surprise« . Il est soupçonné d’avoir utilisé un faux profil sur internet pour se faire passer pour un séduisant jeune homme afin d’attirer les plaignantes. Il aurait alors prétendu être un homme de 37 ans exerçant la profession de décorateur d’intérieur. Et ce, pendant plusieurs années selon les faits qui lui sont reprochés et dont Le Parisien se fait l’écho lundi 25 octobre 2021. Il aurait attiré les victimes jusqu’à son domicile à Nice, dans les Alpes-Maritimes. Les plaignantes rapportent alors que l’homme leur demandait de reproduire un scénario digne du film 50 Nuances de Grey, réalisé par Sam Taylor-Johnson. Dans ce long-métrage, on y voit les deux acteurs principaux s’adonner à des scènes de sexe inspirées du sadomasochisme.

L’accusé leur aurait alors demandé à chacune de baisser les yeux lorsqu’elles arrivaient à son domicile afin qu’il puisse leur attacher les mains et leur bander les yeux. L’hôte en aurait profité alors pour avoir un rapport sexuel avec ses victimes, ignorant sa réelle identité. Une perquisition a eu lieu au domicile du sexagénaire qui gardait un dossier avec les noms de 343 femmes qui étaient âgées de 23 à 53 ans.

« Entre ! Ferme la porte ! »

Nos confrères du Parisien précisent qu’il s’agit d’une grande première pour la justice française. L’accusé a déjà été cité dans des plaintes classées sans suite et n’a jamais été poursuivi. Pour se défendre, l’accusé fait référence à des « jeux sexuels consentis ». L’une des plaignantes, Océane, dont le nom a été changé, a expliqué au site internet de Marianne, dans un article publié le 24 octobre 2021 que les faits remonteraient à 2014. Lorsqu’elle est arrivée dans l’appartement de l’accusé, il lui aurait tout de suite ordonné : « Entre ! Ferme la porte ! Déshabille-toi ! » Elle avait eu un coup de foudre pour cet homme auquel elle avait demandé, avant de le voir, si les photos étaient bien les siennes. « C’est bien toi sur les photos ? » l’avait-elle questionné, subjuguée par sa beauté. « Oui c’est moi, c’est un copain photographe qui a pris les clichés », avait-il répondu.

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