Mercredi 20 avril 2022, un homme qui était apparu dans un reportage diffusé dans le journal de France 2 a été reconnu et est depuis incarcéré en Gironde. Condamné pour agression sexuelle, il était « introuvable de la justice » pour « non-justification de son adresse« , a indiqué Le Parisien vendredi 22 avril 2022.
Restez informée
C’est une histoire surprenante que nos confrères du Parisien ont relayé vendredi 22 avril 2022. Celle d’un homme qui, après son passage dans le journal de 20 heures de France 2, a été retrouvé par la justice et incarcéré mercredi 20 avril 2022 en Gironde. D’après nos confrères, cet individu, aujourd’hui âge de 58 ans, « était introuvable de la justice qui avait besoin de son adresse en raison de son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais)« . Selon le site actu Saint-Etienne, c’est un gendarme de Mérignac qui a donné l’alerte après l’avoir reconnu lors de la diffusion d’un reportage consacré à la retraite et pour lequel il a été interviewé. Un signalement qu’il a ensuite fait au parquet girondin qui a pris le relais en sollicitant « ses homologues de Roanne pour tenter de retrouver cet homme« , a relayé Le Parisien. Depuis 2021, ce quinquagénaire croate est visé par un mandat d’arrêt émis en janvier 2021 par le tribunal bordelais. Le site de La Montagne a rappelé des éléments de son casier judiciaire. Ainsi, il a déjà été condamné en 2014 à trois ans de prison pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans près de Bordeaux. Recherché par la justice, il était introuvable depuis sa dernière condamnation en 2019, ont aussi précisé nos confrères.
Un avis d’expulsion signifié en 2015
Jugé en comparution immédiate mercredi 20 avril 2022, il a reconnu la non-justification de son adresse. « Je sais que je dois donner mon adresse en raison de mon inscription au Fijais. Mais je suis en situation irrégulière en France et je risque l’expulsion« , a-t-il dit à la barre. Une affaire qui remonte à 2015, date à laquelle un arrêté d’expulsion lui avait été signifié, comme l’indique Le Parisien dans son article. « Face au juge, il explique résider à Roanne depuis environ trois ans et ne pas vouloir retourner en Croatie où il a déjà été renvoyé à plusieurs reprises avant de revenir en France« , relatent nos confrères. « Je n’ai plus d’attache en Croatie, je ne parle plus la langue« , a-t-il poursuivi. Son avocate, Me Camille Thinon, a précisé la raison pour laquelle son client ne s’est pas manifesté auprès de la justice pendant tout ce temps. Il « ne cherchait pas à se cacher pour réitérer des faits d’agressions sexuelles, mais pour ne pas être renvoyé en Croatie« , a-t-elle dit. Le verdict, lui, a été prononcé : il a écopé de quatre mois de prison avec mandat de dépôt.
Source: Lire L’Article Complet