"Un garçon arrogant et fourbe" : Cédric Jubillar détesté par ses voisins

Les voisins de Cédric Jubillar se confient sur une cohabitation parfois compliquée avec le peintre plaquiste. Dans une enquête publiée par Le Nouveau Détective mercredi 21 juillet 2021, ils racontent ses coups bas et ses fourberies lors de désaccords.

  • Delphine Jubillar

Cédric Jubillar ne s’est pas fait que des amis dans son voisinage. Le mari de l’infirmière disparue a laissé un souvenir amer à certains de ses voisins de Cagnac-les-Mines. Dans une enquête publiée par Le Nouveau Détective mercredi 21 juillet 2021, ces derniers racontent comment il avait tendance à se venger lorsqu’ils avaient des différends. Une manière de gérer les conflits qui selon eux révèle la personnalité d’un « garçon arrogant et fourbe ». Cette réputation désagréable, l’homme de 34 ans se l’est attirée bien avant les évènements qui l’ont rendu tristement célèbre. Désormais sous le feu des projecteurs pour son rôle présumé dans la disparition de sa femme Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, il affiche jour après jour une personnalité toujours plus complexe. En témoignent les déclaration d’un de ses anciens codétenus, qui s’alignent parfaitement avec celles des voisins du couple.

Un caractère provocateur

S’il continue de nier son implication dans la disparition de sa femme, Cédric Jubillar n’attire pas pour autant la sympathie. Et pour cause, à plusieurs reprises il a été décrit comme étant un personnage peu sympathique, violent, dépensier et grand amateur de cannabis. Marco, son ancien compagnon à l’isolement avait dépeint un homme imbu de lui-même. « Cédric Jubillar parle beaucoup de lui. Il s’estime comme une star du quartier d’isolement. Dès qu’on parle de lui à la télévision, il l’annonce à tout le monde au quartier », avait-il déclaré aux enquêteurs en charge de l’affaire. Quant à ses voisins, ils ont écrit au Nouveau Détective pour leur faire part d’évènements survenus à Cagnac-les-Mines. « On le suspecte d’avoir siphonné une cuve à fuel, et d’avoir tartiné de goudron la façade d’une voisine, qui lui reprochait de laisser son chien déféquer n’importe où », expliquent-ils. Des attaques supposées, survenues après de banales disputes de voisinage. Ces propos ne viennent pas aider à redorer le blason du mari de l’infirmière, qui tente tant bien que mal d’obtenir une libération. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.


Source: Lire L’Article Complet