Dans Un divan à Tunis, diffusé ce soir sur Canal+, l’Iranienne Golshifteh Farahani incarne une jeune psy qui ouvre son cabinet dans une banlieue populaire de Tunis. L’occasion de revenir en images sur sa carrière.
On l’a découverte en 2003 dans Deux anges de Mamad Haghighat. Dès lors, on est tombé sous le charme de ses grands yeux noirs et de son charisme sauvage. Depuis, Golshifteh Farahani, fille de l’acteur et metteur en scène de théâtre iranien Behzad Farahani, a multiplié les tournages, de Bab’Aziz à Eden en passant par Si tu meurs, je te tue ou Pirates de Caraïbes. Hollywood lui avait même ouvert les bras dès 2008 avec Mensonges d’Etat de Ridley Scott. Une percée à l’internationale qui, à l’époque, avait attisé la fureur de son pays d’origine qui l’avait punie à grand renfort de harcèlement psychologique et de persécutions diverses.
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Une carrière aux quatre coins de la planète
Parmi les réalisateurs qui l’ont dirigée, on trouve Hiner Salem avec qui elle a tourné My Sweet Pepper Land. Entre drame et western, le cinéaste trouve dans ce film une approche originale et efficace pour évoquer la situation kurde. La comédienne y est comme toujours très juste dans le rôle d’une institutrice. Golshifteh Farahani a également tourné pour des cinéastes français comme Christophe Honoré (Les malheurs de Sophie) ou Alain Chabat (Santa et Cie). Important dans sa filmographie également Deux amis, le premier long-métrage réalisé par Louis Garrel dans lequel elle donne aussi la réplique à Vincent Macaigne. Une histoire d’amour et d’amitié à trois, sur fond de mensonges. Louis Garrel, la comédienne de 37 ans le connaît bien. En effet, elle a partagé sa vie pendant plusieurs mois. D’ailleurs, comme l’a avoué l’actrice, il « a écrit ce personnage pour moi, inspiré par moi et en pensant à moi« . Un rôle sur mesure donc mais un tournage qui n’a pas été de tout repos. « Je me suis remise en question tout le temps. J’avais l’impression d’être nulle, je me suis dit que je devais quitter le cinéma, que je n’étais peut-être pas faite pour ça. (…) Il me poussait dans mes limites. J’avais déjà eu la sensation qu’un personnage pouvait m’abîmer. Mais durant ce tournage, pour la première fois, j’ai eu l’impression d’être une mauvaise actrice. Une fois le tournage terminé, j’étais complètement détruite« , a avoué l’actrice dans une récente interview accordée à nos confrères de Grazia. Preuve que mélanger le travail et les sentiments, ce n’est pas toujours évident.
Un film à découvrir sur Canal+
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