« Très simple, très classique » : Jean Castex a déjà écrit sa lettre de démission

Alors qu’il s’apprête à rendre les clés de Matignon, Jean Castex a reçu nos confrères du “Parisien” dans son bureau qu’il quittera incessamment sous peu. Lettre de départ, bilan, avenir… Il s’est confié à cœur ouvert.

Lors de son premier déplacement depuis sa réélection, à Berlin, lundi 9 mai, Emmanuel Macron a indiqué qu’il connaissait déjà le nom de son futur Premier ministre, sans pour autant le dévoiler. De son côté, Jean Castex s’apprête à tirer sa révérence. Il avait déjà fait ses adieux à son gouvernement, jeudi 12 mai, lors d’un chaleureux apéritif dinatoire. Dans les colonnes du Parisien, ce lundi 16 mai, il a également indiqué avoir d’ores et déjà écrit sa lettre de démission très simple” et “très classique” qu’il remettra en main propre à l’actuel locataire de l’Élysée.

Le bras droit du président a également trouvé les quelques lignes qu’il prononcera à son successeur dans les jours à venir : “Je dirais à cette personne qu’elle a la chance d’arriver ici. C’est une maison qui tourne, avec un personnel remarquable et bienveillant. C’est comme une famille.” Auprès de nos confrères, l’époux de Sandra Ribelaygue a aussi mis des mots sur ses deux années passées à Matignon. Il a ainsi concédé que beaucoup de Français l’avaient certainement associé à la gestion de la pandémie en occultant peut-être parfois le reste : “Je sais que pour beaucoup de Français je resterais associé à cela. J’ai essayé de prendre les meilleures décisions possibles, sans jamais mentir.” Qu’importe, Jean Castex n’a qu’un souhait : tirer le meilleur de cette expérience. “J’espère seulement que je suis meilleur en sortant qu’en arrivant”, a-t-il conclu.

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L’après Matignon

Jean Castex continuera-t-il à jouer sa carte en politique ou mettra-t-il le cap ailleurs ? Originaire du Gers, l’homme politique de 56 ans a d’abord confié sa volonté d’opérer un certain “retour aux sources” : “Je vais retourner dans mes Pyrénées. Il faut que je repeigne mes volets et ma rambarde qui ont pris un coup pendant deux ans.” Loin du faste de Matignon, mais jamais loin de son domaine de prédilection, comme il l’a souligné d’une phrase un brin sibylline : “J’aspire à faire un pas de côté par rapport à la politique nationale, à faire de la politique autrement.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage

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