Il est sous le feu des projecteurs depuis une dizaine de jours. En cause ? Le débat sur le projet de loi de la réforme des retraites. Et depuis, Olivier Dussopt a dû encaisser de nombreuses attaques. Mais le ministre du Travail a-t-il reçu le coup de trop ?
Il n’était pas le ministre le plus connu du gouvernement d’Élisabeth Borne. Loin de là. Mais depuis le 6 février, beaucoup ont mis un nom et un visage sur sa fonction de ministre du Travail quand Olivier Dussopt a commencé le fastidieux et houleux débat de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. Cela fait donc une dizaine de jours que l’Ardéchois subit les attaques ciblées de certains députés, entre le tweet de Thomas Portes de La France insoumise, le pied sur un ballon de football à son effigie et ce terme d’« assassin » lâché par Aurélien Saintoul (LFI) le 13 février dans l’Hémicycle.
Des attaques violentes que le ministre d’Emmanuel Macron a encaissées. Le quotidien Le Parisien est revenu ce vendredi 17 février sur les derniers jours d’un ministre qui pourrait avoir atteint sa limite. Le quotidien a rappelé les débuts du débat durant lesquels Olivier Dussopt a semblé hésitant, « tremblant parfois, courant sans cesse sur ses fiches sans vraiment les saisir ». Face à la journaliste Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce vendredi 17 février, c’est un ministre du Travail à la voix cassée et à la mine fatiguée qui s’est présenté.
Olivier Dussopt soutenu par la majorité
« Je n’ai pas beaucoup de voix, ça s’appelle une bronchite ou une laryngite, quelque chose comme ça », a-t-il expliqué, précisant même avoir pris « un petit coup de froid ». Mais il en faudrait plus pour ralentir Olivier Dussopt. Présent sur tous les fronts, que ce soit à l’Assemblée ou dans les médias pour défendre son projet de loi, il tient le coup. « Bien sûr, c’est une épreuve, y compris physique, mais il la surmonte par conviction« , a confié le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini au Parisien.
La majorité dans son ensemble le soutient, d’Élisabeth Borne à Alexis Kohler, en passant par Aurore Bergé et Emmanuel Macron qui avait déjà demandé un soutien total de son ministre en Conseil des ministres. S’il peut paraître réservé, une connaissance a révélé au quotidien qu’Olivier Dussopt « n’était pas quelqu’un de fragile ». Au contraire, c’est « un vrai politique » qui « n’aime pas être attaqué ». Une confidence qui n’en est finalement pas vraiment une puisque le ministre du Travail avait indiqué sur France Inter ce mercredi 15 février : « Je suis Ardéchois, certains disent ‘tête de bois’, d’autres disent ‘cœur fidèle’. Moi, ce que je sais, c’est que j’ai beaucoup de mémoire.« Tout le monde est prévenu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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