Thomas Langmann : son incroyable appartement parisien près des Invalides

Une décennie après la mort de Claude Berri, ses proches se battent autour de son héritage. Alors que son fils Thomas Langmann a porté l’affaire devant la justice, Vanity Fair fait le point et dévoile « ses vastes appartements » parisiens.

C’est Vanity Fair qui avait révélé cette affaire, et c’est logiquement ce magazine qui continue à mener l’enquête autour de l’héritage de Claude Berri. C’est son fils Thomas Langmann, connu pour avoir, entre autres, produit le film oscarisé The Artist, qui avait décidé de porter plainte en 2016, puis en 2018. « Je veux que la vérité éclate, quitte à faire exploser le système. Plus de cinq cents tableaux, photographies, meubles ont été soustraits de l’actif successoral lors de l’inventaire réalisé après la mort de mon père. La plupart de ces œuvres dissimulées et non déclarées ont été détournées au bénéfice de Darius Langmann et de ses proches », avait-il expliqué, lançant une guerre avec son demi-frère Darius, qui aurait bénéficié de 75% des biens de Claude Berri, au lieu des 50% indiqués sur un testament.

Une information judiciaire avait été ouverte pour « abus de confiance » et « recel d’abus de confiance ». Sur plus de 500 oeuvres « dérobées », Thomas Langmann en aurait déjà retrouvé 116 « dans les boxes de la société Chenue », en région parisienne. Des oeuvres signées notamment Dubuffet, Michaux ou encore Arp, il y a déjà beaucoup chez chez lui, comme le rapporte dans le numéro de décembre Vanity Fair qui évoque « ses vastes appartements qui occupent plusieurs étages d’un imposant immeuble, non loin des Invalides. Jardin suspendu, piscine et ascenseur privé. Partout, luxe, calme et volupté ».

Une démesure qui n’empêche pas « tristesse et fébrilité ». Depuis quatre ans, l’affaire qui entoure la succession de son père le ronge, en plus de ses déboires personnels. Selon lui, le patrimoine du réalisateur décédé en 2009 n’aurait pas été évalué à sa juste valeur. « Les oeuvres réparties entre moi et Darius, et donc déclarées à l’administration fiscale, ont été sciemment sous-évaluées. Nous aurions dû payer le double d’impôts », explique-t-il à Vanity Fair.

Dans le magazine, Thomas Langmann révèle qu’en 2009 son père aurait légué un « magot » de 1, 2 million d’euros (600 000 euros pour lui, et le même montant pour son demi-frère), « planqué à Genève ». « En 2012, j’ai vu débarquer un type dans mon bureau avec des sacs de billets usagés », raconte le producteur. Un argent empoché d’abord sans le signaler aux autorités. Mais trois ans plus tard, en 2015, il va lui-même aller raconter cette histoire à la « cellule de dégrisement fiscal » de Bercy. Une histoire digne d’un film dont la fin ne semble pas être encore écrite.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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