Caméra cachée, photo inédite d’Archie, récit d’une soirée incognito… Huit mois après son interview-choc avec Oprah Winfrey, la duchesse de Sussex a opté pour un ton (beaucoup) plus léger et livré une prestation un brin incongrue sur le plateau d’Ellen DeGeneres, le jeudi 18 novembre.
Au mois de mars, Meghan Markle épinglait la famille royale, qu’elle accusait de racisme dans une interview au vitriol, accordée à Oprah Winfrey. Huit mois plus tard, c’est sur un ton beaucoup plus léger que la duchesse de Sussex, vêtue d’une blouse blanche Oscar de La Renta et d’un pantalon noir, s’est confiée à la présentatrice Ellen DeGeneres, le jeudi 18 novembre. L’ex-actrice de 40 ans, très à l’aise avec l’exercice, a soigneusement évité d’aborder le sujet Windsor, et de revenir sur le mensonge pour lequel elle s’est récemment excusée auprès du tribunal.
Meghan Markle, qui affirmait jusqu’ici qu’elle n’avait jamais fourni d’information à Omid Scobie pour sa biographie des Sussex Harry et Meghan, libres, s’était en effet vue contredite par son ancien secrétaire. Elle est depuis revenue sur sa version des faits. Une affaire sur laquelle elle a gardé le silence face à Ellen DeGeneres. Lancée dans une véritable opération séduction, elle s’est cependant prêtée, comme tout membre du gratin hollywoodien qui se respecte, au jeu de la caméra cachée, auquel s’étaient déjà prêtées, dans la même émission, Adele et Emma Watson.
Biberon, « pouvoirs de guérisseuse » et oreilles de chat
Un «vidéo gag» orchestré par la présentatrice en personne. La duchesse de Sussex a ainsi déambulé devant les étals d’un marché sur lesquels étaient disposés cristaux, cookies et sauces épicées, munie d’une oreillette et à la merci des consignes formulées par l’animatrice. L’occasion d’entrevoir une Meghan Markle bien moins protocolaire, plus accessible, qui boit dans un biberon, prétend posséder «des pouvoirs de guérisseuse», et imite un chat en poussant la chansonnette. Avant de se voir rejoindre par Ellen DeGeneres, et de révéler la supercherie à grands coups d’éclats de rire.
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La coupe d’Andie MacDowell
L’épouse du prince Harry s’est par ailleurs fendue, comme bon nombre des invités qui l’ont précédée, d’anecdotes sur sa vie avant la célébrité. La quadragénaire a ainsi évoqué la coupe de cheveux de ses 10 ans, inspirée de celle d’Andie MacDowell dans Quatre mariages et un enterrement (1994). «C’était comme si tout le monde avait oublié de me dire : « Tu as des cheveux ethniques, tu ne vas pas ressembler à Andie MacDowell (…) »»
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Un cliché inédit d’Archie
L’ex-héroïne de Suits a par ailleurs relaté, dans un sourire ultra-bright, pourquoi elle se garait au fond du parking lors de ses auditions, au début de sa carrière. Elle se voyait en effet contrainte de passer par le coffre de son ancienne voiture d’occasion, dont la clé n’ouvrait plus la portière située côté conducteur. Meghan Markle s’est aussi livrée à de nouvelles confidences sur sa vie familiale à Montecito, en Californie. Elle a ainsi parlé pour la première fois de la relation entre ses enfants Archie, 2 ans, et Lilibet Diana, 5 mois. Elle a affirmé que son fils aîné «adorait être grand frère», mais avait eu besoin d’un temps d’adaptation.
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«Tout le monde parle de ce que c’est que d’avoir un deuxième enfant, mais personne n’évoque le temps d’adaptation que cela demande à l’aîné après l’arrivée le cadet», a-t-elle expliqué. Meghan Markle en a profité pour dévoiler un cliché inédit de son fils, vêtu d’un jean et de bottes Peppa Pig, et immortalisé en train de nourrir les poules.
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Le prince Harry et son rôle de père
La duchesse de Sussex a également évoqué l’histoire de son livre pour enfants The Bench, dans lequel elle salue la manière dont le prince Harry remplit son rôle de père. «À l’origine, j’ai écrit ce poème pour mon époux le jour de la Fête des pères, et cela parlait de ce que j’avais observé de lui, de la manière dont il est père, ce qui est la plus belle des choses à regarder», a-t-elle ajouté. Elle a également raconté la manière dont le couple avait passé sa dernière soirée incognito avant que sa romance ne soit rendue publique.
La soirée « post-apocalyptique »
Les futurs Sussex, la princesse Eugenie et son époux Jack Brooksbank s’étaient rendus ensemble à une fête d’Halloween sur le thème «post-apocalyptique» «Nous sommes tous les quatre sortis en douce en costumes d’Halloween pour passer une nuit festive en ville avant que le monde apprenne que nous étions en couple», a-t-elle ainsi révélé. Depuis, les Sussex ont quitté leurs fonctions royales et se sont réfugiés dans le calme (relatif) de leur maison de Montecito, où le quatuor s’apprête à célébrer son deuxième Thanksgiving.
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Le combat de Meghan Markle pour le congé parental
Il est néanmoins un sujet plus sérieux abordé par la belle-fille du prince Charles lors de cet entretien. La duchesse de Sussex a ainsi parlé de son combat en faveur de l’instauration d’un droit national au congé parental, une proposition inclue dans le projet de loi Build Back Better de Joe Biden. «Je pense que les gens oublient vraiment, ou ne savent même pas, que ce pays est l’une des six nations dans le monde entier – et le seul pays riche – qui n’a pas de programme fédéral de congés payés», a-t-elle déploré.
Avant d’ajouter : «Tout le monde sait, surtout ceux qui ont un enfant, même ceux qui n’en ont pas, combien c’est difficile et combien les premières semaines, et même mois, sont cruciaux pour vivre en famille. On n’offre pas cela ici et c’est quelque chose que je vais désormais m’évertuer, en tant que mère de deux enfants, à faire mettre en œuvre.» Déjà, en octobre, la duchesse de Sussex plaidait pour l’instauration de ce droit dans une lettre ouverte adressée au Congrès américain. Elle y évoquait alors la naissance de son deuxième enfant. «Comme tous les parents, nous étions fous de joie, écrivait-elle alors. Comme tous les parents, nous étions dépassés.»
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