Jeudi soir, c’est Emmanuel Macron qui prendra la parole pour évoquer le confinement. Une opération pour freiner la propagation du coronavirus qui pousse beaucoup de foyers à se réorganiser. Chez la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, c’est son mari Patrice Roques qui est chargé de faire respecter les consignes.
Avec Jérôme Salomonet Olivier Véran, Sibeth Ndiaye fait des personnalités en première ligne contre le coronavirus. Pas question pour elle d’être confinée, elle doit absolument travailler. En tant que porte-parole du gouvernement, elle est souvent au premier plan. C’est à elle de composer avec les différents revirements de situation dans cette crise sanitaire sans précédent, et trouver notamment les mots à présent pour faire respecter le confinement afin de freiner la propagation du coronavirus.Son style bien particulier ne fait pas toujours l’unanimité. Celle qui a contribué en 2017, dans l’ombre, à la campagne à succès d’Emmanuel Macron est désormais sous le feu des projecteurs.
Dans ce contexte si compliqué, chaque mot doit être pesé et toute expression maladroite, approximative, erronée ou controversée fait polémique. « C’est boulette sur boulette », avait regretté dans L’Opinion un membre de La République en Marche.Ses propos sur les professeurs qui ne « travaillent pas » l’avaient poussée à s’excuser. La principale intéressée affirme que « l’erreur est humaine ». Les mots d’une maman presque comme les autres qui doit jongler entre son travail et son foyer. Avec son mari Patrice Roques, elle dû s’organiser.
« Moi j’ai trois enfants à la maison, mon mari fait le confinement et ce n’est pas facile. Pourtant, c’est un appartement qui est plutôt confortable », reconnaissait-elle le 20 mars sur BFM TV. Bien plus que pour son propre foyer, c’est surtout au sujet du confinement de l’ensemble des Français que Sibeth Ndiaye est préoccupée, et qu’elle ne cesse de travailler d’arrache-pied, malgré les nombreuses critiques. « Moi je suis au quotidien, au front, pour essayer d’expliquer aux Français ce qu’on vit en ce moment. Ce n’est pas forcément tous les jours évident », avait-elle expliqué sur RTL le 26 mars. Rester enfermé n’est pas chose aisée pour tous les Français. Dans certains endroits cela semble plus difficile à appliquer, mais pas questions pour la femme engagée de laisser passer certaines idées reçues, mais si elle reconnaît que tout n’est pas parfait.
« C’est vrai que dans certains quartiers, il n’y a pas de respect des règles. (…) Je vois bien le relent qui va très, très vite arriver. J’entends les dérapages de certains. Je vois bien à quoi cela peut vite mener », a prévenu sur BFM TV la porte-parole du gouvernement dont les mots sont plus scrutés que jamais.
Crédits photos : Jacques Witt/Pool/Bestimage
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