Ségolène Royal accusée de profiter de l'argent du Quai d'Orsay, elle répond

Ambassadrice des Pôles, le Quai d’Orsay met à la disposition de Ségolène Royal une enveloppe confortable et trois conseillers. Nombreux sont ceux qui l’accusent de profiter de ces avantages pour ses activités non-diplomatiques. Non Stop People fait le point.

Elle est l’ambassadrice des Pôles depuis 2017, et pourtant… Ségolène Royal ne s’est jamais présentée aux discussions sur les dossiers dont elle a la charge, comme lors du Conseil de l’Arctique. Une polémique à laquelle l’ex-ministre répond : « Je ne vais pas aux réunions auxquelles je ne suis pas utile si je puis être représenté… » Et puisque la France n’y tient qu’un rôle d’observateur, la première épouse de François Hollande privilégie d’autres rendez-vous, moins officiels, comme celui de l’ « Arctic Circle » où l’ambiance qui y règne est comparable à celle « de Davos et de Woodstock à la fois », rapporte un habitué du Quai d’Orsay à Radio France.

Et lorsqu’elle ne se rend pas dans cette « auberge espagnole, où tout le monde peut entrer » et où « l ne s’y dit pas grand-chose », toujours selon la même source, Ségolène Royal gère son agenda de femme politique. Ainsi, on la retrouve lors des séances de dédicace, à des inaugurations ou encore en train de participer aux activités de sa fondation Désirs d’avenir pour la planète. Nombreux sont ceux à l’accuser d’abuser des moyens mis à sa disposition pour ses missions d’ambassadrice pour ses autres occupations. En plus d’une confortable enveloppe, elle aurait droit au renfort de trois collaborateurs payés par le contribuable.

Une lettre à Emmanuel Macron pour pointer son comportement 

Un comportement qui en agace plus d’un. Ainsi, la maire de Saint-Pierre (Saint-Pierre-et-Miquelon) n’a pas hésité à adresser un courrier à Emmanuel Macron pour pointer du doigt son absentéisme. « Le poste d’ambassadeur de France pour l’Arctique et l’Antarctique doit être occupé à temps plein par un spécialiste (…). Je dis à plein temps car, depuis sa nomination en juillet 2017 (…) l’actuelle ambassadrice chargée des négociations polaires n’a siégé à aucune réunion du Conseil de l’Arctique », écrit l’ancienne sénatrice socialiste. Pour tenter de la défendre, un spécialiste des pôles (qui a souhaité garder l’anonymat, NDLR) explique à Radio France : « À sa décharge, c’est aussi le job qui est mal foutu. D’abord elle n’est pas payée. Et puis on ne sait pas vraiment si les pôles sont une priorité de l’État. En fait, il faudrait que ce poste revienne à un diplomate de métier ».

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