Roselyne Bachelot taquine et grivoise : ces petites blagues remarquées au musée

Tout juste nommée ministre de la Culture, Roselyne Bachelot s’est rendue au Musée du Louvre ce mardi 7 juillet. Une visite durant laquelle cette adepte de l’humour a enchaîné les blagues.

A peine nommée, elle a déjà les mains dans le cambouis. Ce lundi 6 juillet, Roselyne Bachelot a remplacé Franck Riester au ministère de la Culture, dans le cadre du remaniement ministériel provoqué par la démission d’Edouard Philippe. Si elle a longtemps affirmé ne plus jamais vouloir être ministre, la femme politique a finalement accepté de faire partie du gouvernement de son ami Jean Castex, parce qu’elle a toujours rêvé du portefeuille de la culture. Alors aussitôt arrivée rue de Valois, Roselyne Bachelot s’est mise au travail.

Dans son édition de ce mercredi 8 juillet, Le Parisien relate que la nouvelle ministre de la Culture s’est rendue au Musée du Louvre ce mardi 7 juillet avant même son premier conseil des ministres. Après être arrivée à pied de la rue de Valois toute proche, Roselyne Bachelot a parcouru les salles vides du Louvre – jour de fermeture hebdomadaire oblige – aux côtés de Jean Luc Martinez, le président-directeur de l’établissement parisien. Une visite durant laquelle elle s’est faite remarquer par sa gouaille légendaire.

La ministre des petites blagues

Roselyne Bachelot sait comme personne manier l’arme de l’humour et, comme le raconte Le Parisien, elle enchaîne les blagues durant son passage au Musée du Louvre, très inspirée par les oeuvres d’art de l’établissement. Devant la couronne du sacre de Louis XIV, elle lance ainsi à Jean Luc Martinez : « Je pourrais porter ça, est-ce que vous trouvez que ça m’irait ? » Puis, lorsqu’elle se retrouve devant le tableau Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault, la ministre de la Culture s’amuse : « Je vous interdis de me photographier ! ». Cette oeuvre représentant un naufrage pourrait en effet donner des idées malvenues au lendemain de sa nomination.

Tente-t-elle ensuite de faire passer un message politique via un trait d’humour ? Face au tableau La Mort de Sardanapale d’Eugène Delacroix, qui montre des femmes nues massacrées par des hommes, Roselyne Bachelot s’exclame : « Il faudrait le montrer à la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ». Enfin, cette habituée des blagues grivoises ne s’est pas privée de commenter l’anatomie des statues du Louvre. Passant devant bronze de Mercure, la ministre de la culture lui regarde les fesses et conclut : « Il est mieux de ce côté-là ! » Qui a dit que les visites au musée étaient ennuyeuses ?

Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage

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