Marraine de la Patrouille de France 2023, la journaliste de TF1 a pris les airs en mai dernier avec la mythique escadrille. Une nouvelle émotion forte pour cette maman hyper active, qui a accepté de partager ses impressions et de survoler ses autres jardins secrets.
Les pieds sur terre et des expériences au firmament. Tel est le secret d’équilibre d’Anne-Claire Coudray. Non contente d’incarner depuis 2015 les JT du week-end de TF1, la journaliste coiffe aujourd’hui, à 46 ans, une nouvelle casquette, ou plutôt un casque intégral : celui de marraine de la Patrouille de France. Depuis Alain Delon, en 1988, la célèbre unité de l’armée de l’air n’a adoubé que dix personnalités de « haut vol« , de Michel Drucker au prince Albert II de Monaco, dont une seule autre femme, Carla Bruni-Sarkozy. La journaliste mesure donc la valeur de ce privilège . « Quand on me l’a proposé, je me suis dit « mon dieu, j’espère être à la hauteur ». J’avais peur d’être malade en vol, d’imposer un atterrissage d’urgence en plein entraînement. »
Le choix d’Anne-Claire Coudray ne doit pourtant rien au hasard. Coprésentatrice du défilé du 14 juillet depuis dix ans (« Mon tout premier direct, c’était… au pied des Alphajets de la Patrouille de France à Villacoublay « ), elle a déjà montré sa bravoure, l’an dernier, en sautant sur Paris en parachute. « Mais la chute libre ne dure que vingt secondes. Là, on parle d’une heure à 600 km/h, avec des virages, des figures, et des appareils évoluant à deux mètres les uns des autres. Lors du premier vol, en janvier, j’avoue que mon estomac n’aurait pas forcément supporté cinq minutes de plus ! » Pour la journaliste, le plus impressionnant reste la préparation à une éventuelle utilisation du siège éjectable. « Pendant une demi-journée, on subit une batterie de tests pour voir si la cornée, les tympans sont capables de l’encaisser, si nos tibias ne sont pas trop longs, détaille cette grande liane de 1,74 mètre. Et avant chaque vol, on passe une heure à répéter les procédures, des centaines d’informations qu’on n’est pas sûr de retenir et pourtant vitales.«
Mais ces efforts ne sont rien au regard des émotions procurées par une telle expérience. « Lors du deuxième vol, une liaison entre Salon-de-Provence et Luxeuil, j’ai eu tout le temps d’admirer les arcs-en-ciel, les averses au loin, et on a fait un passage sur le dos… génial ! » Sans compter les deux jours passés en immersion à Salon, en mai, en marge du troisième vol : « Chacun met sa vie entre les mains de ses collègues. Ces pilotes de chasse issus de différents escadrons doivent donc apprendre à se connaître très vite et cela passe par un programme intensif à base de sport, de briefings, d’entraînements… Il s’en dégage une telle cohésion que j’ai noué des liens d’amitié auxquels je ne m’attendais pas au départ. »
Chaque occasion d’échapper à la routine est bonne à prendre pour celle qui travaille tous les week-ends et consacre l’essentiel de son temps libre à sa fille de 8 ans, Amalia. « Ma vie sociale n’est pas très nourrie, admet Anne-Claire Coudray. Les spectacles et les musées, ce sont les évasions les plus faciles à s’octroyer. Dernièrement, j’ai vu Le Boléro de Ravel, avec ses seize minutes en apnée pour les danseurs de l’Opéra de Paris. Là aussi, on peut parler de défi physique. Et j’ai un rituel avec mon mari [l’homme d’affaires Nicolas Vix, ndlr] : le lundi, on adore se faire une expo et un déjeuner avant la sortie de l’école de notre fille. » Mais le vrai moment qu’attend la journaliste, c’est le 14 juillet à 13 heures, quand sonne l’heure des grandes vacances. Oubliés les week-ends sur le pont ! La reine de l’info regagne Locmariaquer, la station du Morbihan où elle a grandi et où vivent encore Jeanne, sa grand-mère de 95 ans, et Jean et Michèle, ses parents. Autrefois, le couple emmenait ses trois filles faire le tour d’Europe en camping-car. Aujourd’hui, Anne-Claire, l’aventurière au long cours, préfère poser son sac dans ce coin de Bretagne « où l’on ne se prend pas pour qui on n’est pas« . Le programme est à l’avenant, tout simple : « Je profite de mes parents, de la plage, je regarde jouer Amalia et ses cousins là où j’ai moi-même passer des heures à faire des colliers de coquillages, des cabanes dans les arbres, à me cacher dans les mégalithes. Et puis, je me suis mise à courir parce que ça m’énervait que mon mari, qui n’est pas du coin, m’explique à quel point le lever du soleil sur le golfe du Morbihan était magnifique. » Anne-Claire Coudray, ou l’histoire d’une femme de défis…
Cet article est à retrouver dans le Gala N°1565 disponible dans les kiosques ce jeudi 8 juin 2023.
Crédits photos : M.JOUARY / Armée de l’Air & de l’Espace
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