Rachida Dati brouillée avec certains barons de la droite : leur réquisitoire implacable

Rachida Dati a été officiellement investie candidate à la mairie de Paris par les Républicains. Un choix qui est loin de faire l’unanimité au sein du parti. Dans les rangs de la droite, les critiques vont bon train…

Rachida Dati, on l’aime ou on la déteste. Mais l’ex garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy ne laisse personne indifférent. Alors que la bataille pour les municipales de 2020 est officiellement lancée, Rachida Dati a semble-t-il bien du mal à recevoir le soutien des figures de la droite. Investie candidate Les Républicains à la mairie de Paris, la femme politique fait l’objet depuis plusieurs mois de rumeurs persistantes, accusée d’avoir touché 600.000 euros de Renault-Nissan pour ses conseils d’avocate lorsqu’elle était eurodéputée.

Nos confrères du Point révèlent que Rachida Dati aurait accusé le sénateur Pierre Charon d’être responsable de ces rumeurs. Selon un proche de la candidate, cette dernière aurait « incendié » le sénateur au téléphone. « Depuis il est comme un dingue » ajoute l’indiscret. Préférant calmer le jeu, Pierre Charon a quant à lui tempéré en évoquant le caractère volcanique de sa consoeur : « C’est toujours comme ça avec Rachida, on mélange politique et affaires familiales ! On s’engueule et trois minutes après on parle de nos enfants… » Des propos qui ne devrait pas jouer en la faveur de Rachida Dati que l’on a souvent critiqué pour son tempérament.

Mais alors, qui soutient Rachida Dati ? Certainement pas Edouard Balladur en tout cas. Toujours selon le Point, l’ancien premier ministre de François Mitterand aurait eu des mots très durs envers la candidate, affirmant à un proche : « Elle est nulle !« . Alors que la droite parisienne est en chantier, Rachida Dati apparaît de plus en plus comme une candidate de compromis, voire une candidate par défaut. Avant l’investiture, un cadre du parti n’avait pas hésité à affirmer à l’AFP que le nom de Rachida Dati avait été loin de s’imposer d’emblée : « On a essayé de chercher Baroin, Pécresse devait y aller, Calmels et Douste-Blazy, on y a pensé… Tout le monde a décliné. On a même pensé à Sarkozy… » Voilà qui s’annonce bien.

Crédits photos : Denis Guignebourg / Bestimage

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