C’est une belle avancée pour la médecine française : deux hôpitaux ont eu l’autorisation de réaliser des greffes provisoires d’utérus. Une première dans l’Hexagone.
C’est une grande avancée pour la médecine française, et particulièrement pour les femmes. Le CHU de Limoges et l’hôpital Foch de Suresnes viennent d’avoir l’autorisation de pratiquer des greffes provisoires de l’utérus, afin de permettre aux femmes qui en sont dépourvues d’avoir des enfants.
Le premier établissement pratiquera la greffe à partir de donneuses décédées, le second de donneuses vivantes. Cette avancée a pour but d’aider les femmes qui naissent sans utérus (une sur 4000), ou qui ont dû se le faire retirer à la suite d’un problème médical, à avoir des enfants.
La Suède en avance
Ces interventions sont soumises à de nombreuses conditions, à commencer par l’âge. « Pour la patiente receveuse, c’est de 20 à 36 ans. Pour la donneuse, c’est entre 40 et 65 ans« , précise le professeur Jean-Marc Ayoubi, chef du service de gynéco-obstétrique de l’hôpital Foch, sur France Inter. Dix greffes ont été autorisées dans cet établissement.
Une fois que la personne greffée est parvenue à avoir un enfant, l’utérus lui est retiré, afin d’éviter les problèmes liés au traitement anti-rejet.
La Suède est en avance, puisque le premier bébé conçu grâce à une greffe d’utérus est né en 2014, précise France Inter.
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