Pour la première fois, cette nuit, Emmanuel Macron a parlé d’une troisième "guerre mondiale"

Depuis plusieurs jours, et notamment l’attaque contre le Pont de Crimée, considéré comme un point stratégique dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie, la planète craint de plus en plus une troisième guerre mondiale. Un terme que n’avait pas encore employé Emmanuel Macron, jusqu’à ce mercredi 12 octobre…

Les relations se tendent de plus en plus… Déjà huit mois que Vladimir Poutine a lancé l’assaut contre l’Ukraine de Volodymyr Zelenski. Le Chef de l’État Russe ne resserre pas son étreinte et bombarde toujours le pays qu’il menaçait depuis plusieurs années. Mais face à lui, son rival n’abdique pas et compte bien se battre jusqu’au bout. Une ténacité des deux côtés qui inquiète de plus en plus la planète, notamment depuis l’attaque du Pont de Crimée, considéré comme point stratégique très important dans le conflit. Une attaque dont tout le monde ignore encore qui en est l’auteur.

Les Russes accusent l’Ukraine d’une attaque terroriste, et les Ukrainiens accusent la Russie d’avoir elle-même attaqué le pont, afin de lui donner un prétexte pour ouvrir la troisième guerre mondiale. Mais risquons-nous vraiment une troisième édition d’un des événements les plus tragiques du XXe siècle ? Olivier Kempf, directeur du cabinet de synthèse stratégique La Vigie et chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique, donnait quelques éléments de réponses à nos confrères de Ouest-France.

Tout pour éviter la Troisième Guerre Mondiale

Pour lui, les risques de Troisième Guerre Mondiale « sont infimes. Il y a quelque chose qui a radicalement changé depuis la Première et la Seconde Guerre mondiales, c’est le facteur nucléaire. Et c’est notamment ce qui explique pourquoi ce qu’on a appelé la ‘guerre froide’ fut un affrontement à dimension mondiale mais qui n’a pas débouché sur une guerre ». Or, la Russie est un acteur nucléaire et ce serait pour cette raison que « les Européens et les Américains apportent un soutien assez direct à l’Ukraine mais ne veulent pas s’engager sur le terrain, de peur d’entrer dans une escalade ». « On ne veut surtout pas entrer dans des affrontements directs entre puissances nucléaires », précise Olivier Kempf.

Un avis partagé par Emmanuel Macron. En effet, le Président de la République Française s’emparait de son compte Twitter ce mercredi 12 octobre pour tenter de rassurer les Français et le monde entier. « Nous ne voulons pas une guerre mondiale », a-t-il assuré avant de préciser : « Nous aidons l’Ukraine à résister sur son sol, jamais à attaquer la Russie. Vladimir Poutine doit cesser cette guerre et respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».

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R.F

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