Pierre Palmade sans filtre sur ses soirées coquines : “On regarde la télé, on parle, on est à poil, on couchaille”

Impliqué dans un grave accident de la route survenu le 10 février dernier à cause de sa consommation de drogues, Pierre Palmade est depuis, assigné à résidence à l’hôpital où il se remet de ses blessures. Dans une enquête diffusée ce vendredi 17 février, BFTM TV est revenu sur les soirées débridées de l’humoriste, entre sexe et stupéfiants.

Suite au terrible accident de la route qu’il a causé le 10 février dernier en Seine-et-Marne, emmenant tout droit à l’hôpital un père d’une quarantaine d’années, son fils de six ans et une femme enceinte, Pierre Palmade a été testé positif à la cocaïne. L’humoriste de 54 ans été assigné à résidence au service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif, dans le Val-de-Marne, où il est surveillé par bracelet électronique. Dans le milieu du showbiz, l’addiction à la drogue de la star était connue de tous et lui-même n’hésitait pas à en parler. Nos confrères de BFM TV sont revenus sur ses soirées coquines qu’il organisait chez lui, dans une enquête diffusée ce vendredi 17 février. L’ami de Muriel Robin et de Michèle Laroque était adepte du « chemsex », activité sexuelle boostée par la prise de stupéfiants.

« Tout se passe chez moi. Avec un mec, deux ou trois. Ce sont de longues heures qui durent toute la nuit, parfois la journée suivante », écrit Pierre Palmade dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre sorti en 2019 et repris par la chaîne d’informations. Dopé par les drogues et l’alcool, l’ex-époux de Véronique Sanson peut ainsi tenir des heures avec ses compagnons d’un soir : « On rit, on regarde la télé, on parle, on est à poil, on fume, on couchaille ensemble. Et on recommence. C’est une orgie amusante », poursuit-il. Pour le Dr William Lowenstein addictologue interviewé par nos confrères, « ces molécules de synthèse, dites de cathinones, sont consommées de plus en plus parce qu’il s’agit de super cocaïnes retard qui permettent de faire des marathons du sexe pendant 48 h ou 72 h et de repousser ses limites des sensations et de la relation sexuelle. »

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Pierre Palmade « changeait de personnage » sous l’emprise de la cocaïne

Lorsque l’accident a eu lieu, Pierre Palmade faisait la fête depuis 24 heures déjà à son domicile de Cely-en-Bière, en compagnie d’au moins deux personnes qui étaient avec lui dans son véhicule lors du choc et qui ont ensuite pris la fuite. Dans l’émission Sept à huit, diffusée ce dimanche 19 février sur TF1, une source anonyme a indiqué : « Les gens qui venaient chez lui savaient pourquoi ils venaient. Il y avait de la coke.«  Et de préciser : « Pas des pochons d’un gramme, il y avait dix grammes dedans. Tu avais de quoi faire un bon after. »

Cette personne interrogée par nos confrères connaît les deux visages de Pierre Palmade : « Moi, je le voyais quand il était en spectacle, le mec nickel, posé… Mais, il avait un défaut la nuit, c’est que c’était un loup.«  Selon lui, le comédien « changeait de personnage avec cette merde [NDLR : la cocaïne] et l’alcool ». En outre, François Rollin, un ami de l’humoriste, a affirmé que « Pierre avait une quadruple addiction : au sexe, à la cocaïne, à l’alcool et aux médicaments« .

Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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